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De Jésus à Paul. Les débuts du Christianisme

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freyr1978

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Mon blog a pour but de présenter une étude historique des actes et dits du Jésus historique, et de montrer les dernières approches de la recherche historique sur le personnage. Surtout à un moment où la hiérarchie catholique semble revenir en arrière sur la recherche historique sur Jésus. Ce blog n'a pas pour but d'heurter d'autres chrétiens, étant moi-même un catholique pratiquant, mais je pense qu'une foi doit aussi se nourrir à travers le contexte historique qui a marqué le christianisme primitif. C'est pourquoi, je m'intéresserai aussi aux premières communautés chrétiennes et au personnage de Paul, qui fut loin de faire l'unanimité dans la première communauté chrétienne. Et j'espère que ce blog pourra enrichir la perception historique des débuts du christianisme de certains et enrichira la foi des autres qui découvriront Jésus dans toute son humanité, même si certaines de mes théories seront loin de faire l'unanimité.

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Du R&B portugais !!!

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Je vais vous proposer dans cet article une chanson d'une chanteuse portugaise de pop et auteur-compositeur de Gospel, funk et soul, Sara Tavares, Nha cretcheu, Mon amour, en criolo, langue du cap vert. Elle figurait sur son album Mi Ma Bô (Toi et moi en criolo), sorti en 1999.

Sara Tavares est né le à Lisbonne le 1er février 1978. Ses parents sont originaires du Cap vert et elle a grandi au Portugal.
En 1994, Agée de 16 ans, Sara Tavares remporte deux concours qui sont considérés les plus prestigieux du Portugal. D'abord celui de la première édition du concours de la chanson Chuva de Estrelas (Pluie d'étoiles) de la chaîne privé SIC, en interprétant une chanson de Whitney Houston, One moment time. Ensuite le Festival RTP de la chanson, et de ce fait, elle a représentée le Portugal au concours d'eurovision de la chanson à Dublin où elle s'est classé à la huitième place avec la chanson Chamar un Música (Appeler la Musique), le meilleur classement du Portugal à cette compétition.
En 1999, Sara Tavares sort son premier album intitulé Mi Ma Bô (Toi et moi en criolo) qui connut un succès.
Chanté en trois langues différentes (portugais, criolo et anglais), il montre que la musique est vraiment un genre universel. Teintée de sonorités africaines et de soul, sa voix apparaît comme le lien de toutes les émotions exprimées à travers les textes et mélodies.
Après une longue absence, elle est revenu avec un nouvel opus Balancê lancé en 2006.
En 2009, la chanteuse propose l'album Xinti (World Connection), qui mélange pop, folk et rythmes africains.
Ainsi, comme le montre son album, sa musique est une liaison entre ses racines cap-verdiennes, africaines, portugaises et bien plus encore.

C'est une très belle ballade, avec une rythme Soul R&B, porté par l'une des plus belles voix portugaises. Elle y chante la douleur du départ de l'être aimé, qui vous laisse seul, et que l'on continue à aimer malgré son départ.
 
 J'espère que vous l'apprécierez autant que moi et qu'il vous aura fait découvrir que le Portugal n'est pas que le pays du Fado et qu'il a une production musicale, plus riche. Si vous l'aimez, vous pouvez le prendre, il est offert.
Tags : R'n'B lusophone
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#Posté le dimanche 28 mars 2010 07:58

Modifié le lundi 18 juillet 2011 13:09

En complément, une version live !

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Je rajoute à sa suite une version live guitare que Sara Tavares a chanté lors de son concert Alive à Lisbonne. Cette version met encore mieux en valeur sa magnifique voix.

J'espère que vous l'aimerez également et de même vous pouvez vous servir !
Tags : R'n'B lusophone
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#Posté le dimanche 28 mars 2010 08:05

Modifié le lundi 18 juillet 2011 13:09

Bonne fêtes de Pâque à tous et à toutes !!!

En ce jour de célébration pour tous les chrétiens du monde entier, je souhaite de même à tous mes amis en ce jour de fête, et peu importe leur religion, et même qu'il soit athée. Pour moi tout ce qui compte en ce jour, c'est que ce soit un jour de célébration en famille, mais aussi de célébration révélateur qu'un échec ne peut être définitif. Ce qui peut nous inspirer nous-mêmes dans nos vies de tous les jours face aux difficultés. Les disciples ont été, 2000 ans plus tôt, à notre place.

En effet, au lendemain de la mort de Jésus sur la Croix, les disciples de Jésus sont amérement déçus, comme le témoigne ces paroles des disciples d'Emmaüs, probablement des membres de la famille de Jésus, à un homme inconnu, rencontré en route, qui s'avérera être ce dernier d'après le récit :
" Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n'ait pas appris ce qui s'y est passé ces jours-ci ! " - " Quoi donc ? " leur dit-il. Ils lui répondirent : "Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple : comment nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné à mort et l'ont crucifié ; et nous, nous espérions qu'il était celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés. " (Luc 24, 18-21.)
On imagine aisément la déception surtout si on pouvait se mettre à leur place, leurs illusions s'étaient évanoui avec l'horrible mort de leur Maître, et d'après l'Evangile de Pierre : " Et chacun, consterné par ces événements, rentra chez lui " (59), retournant à leurs activités (Jean 21, 2-3, Evangile de Pierre 60) .

Pourtant, lors de la Pentecôte de l'an 31 à 32 probablement , soit un ou deux ans après la mort de Jésus, plutôt que 40 jours après, l'étonnement est grand, par rapport à ces paroles, car Pierre tient les propos suivants qui pourrait être authentique d'après Daniel Marguerat et Jean Daniélou, devant la foule, venu en pèlerinage à Jérusalem, le lieu où Jésus avait connu l'échec, cinquante jours après la fête juive de Pâque, à la fête de la Pentecôte :
" Israélites, écoutez mes paroles : Jésus le Nazôréen, homme que Dieu avait accrédité auprès de vous en opérant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez, cet homme, selon le plan bien arrêté par Dieu dans sa prescience, vous l'avez livré et supprimé en le faisant crucifier par la main des impies ; mais Dieu l'a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n'était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir.
David en effet dit de lui :
Je voyais constamment le Seigneur devant moi, car il est à ma droite pour que je ne sois pas ébranlé. Aussi mon coeur était-il dans la joie et ma langue a chanté d'allégresse. Bien mieux, ma chair reposera dans l'espérance, car tu n'abandonneras pas ma vie au séjour des morts et tu ne laisseras pas ton saint connaître la décomposition. Tu m'as montré les chemins de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence.
Frères, il est permis de vous le dire avec assurance : le patriarche David est mort, il a été enseveli, son tombeau se trouve encore aujourd'hui chez nous. Mais il était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir sur son trône quelqu'un de sa descendance, issu de ses reins ; il a donc vu d'avance la résurrection du Christ et c'est à son propos qu'il a dit : il n'a pas été abandonné au séjour des morts et sa chair n'a pas connu la décomposition. Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité, nous tous en sommes témoins. Exalté par la droite de Dieu, il a donc reçu du Père l'Esprit Saint promis et il l'a répandu, comme vous le voyez et l'entendez. David, qui n'est certes pas monté au ciel, a pourtant dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que j'aie fait de tes adversaires un escabeau sous tes pieds. Que toute la maison d'Israël le sache donc avec certitude : Dieu l'a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous aviez crucifié. " (Actes des Apôtres 2, 22-36.)

Que s'est-il donc passé ? Hallucination, réveil suite au repos dans le tombeau, vol du corps, remplacement par un autre ? L'historien, comme le fait remarquer David Flusser, ne peut se prononcer au-delà de ce qu'avance la confession de foi primitive de la première épitre aux Corinthiens, rédigé par Paul, entre 54 et 57 à Ephése, que les Apôtres et la famille de Jésus aurait vu ce dernier " vivant ", les premiers ayant été Jacques, frère de jésus, et Pierre, le chef des apôtres (ce qui explique qu'il y ait deux groupes différents, celui de Pierre et de Jacques) :
Oui, je vous ai livré en premier ce que j'ai reçu moi-même : que le messie est mort pour nos fautes (mais ici c'est l'interprétation par Paul de la mort du Messie, différente de celle vu plus haut) selon les Écrits, qu'il a été enseveli
et qu'il s'est réveillé le troisième jour, selon les Écrits, qu'il a été vu par Kèpha (Pierre), puis par les Douze. Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères en une fois. La plupart restent encore en vie, et quelques-uns se sont endormis. Ensuite, il a été vu par Ia'acob (Jacques), et ensuite par les envoyés (apôtres), tous. Et en tout dernier lieu, il a été vu par moi aussi, l'avorton. " (15, 5-9 ; traduction d'André Chouraqui.)
Une confession simple, différente des récits d'apparition de Jésus dans les évangiles synoptiques, dont certains sont plus éloignés de la réalité de l'événement. Mais elle ne nous dit rien de ce qui a été à l'origine de la déclaration de Pierre à la Pentecôte, mais on devine que c'est la réunion des deux groupes, et des discussions et débats sur l'événement qu'ils avaient vécut qui fut à la naissance de l'Eglise Chrétienne primitive, qui peut-être comparé à un mouvement de réveil au sein du Judaïsme dans l'attente de la fin des temps, qui serait marqué par le retour de Jésus, à la droite de Dieu , tel le Fils de l'Homme du Livre de Daniel. Le livre de l'Apocalypse, rédigé entre les années 41 et 96, démontre que cette attente de l'arrivée du Christ fut effective et encore jusqu'à la fin du IIème siècle ; la doctrine Montaniste, sorte de mouvement de réveil, venu des Eglises d'Asie, en fut le symbole.

J'espère vous avoir éclairer sur cette fête dont je parlerais mieux dans un article qui sera consacré à la résurrection de Jésus.
Je mets également une image qui pour moi est le meilleur des symboles de la discrétion de la résurrection, un Jésus sortant simplement du tombeau sans exaltation. C'est une peinture de Simon Dewey, un peintre mormon, né à Londres en 1962, nommé Resurrected Christ, Christ Ressuscité.
J'espère que vous l'apprécierez et qui veut la prendre le peut !
Tags : Fête
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#Posté le dimanche 04 avril 2010 11:47

Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque du IVème siècle (1ère partie)

En cette semaine de fête de Noël, j'ai décidé de consacrer une série de trois articles à celui qui fut l'ancêtre de notre père Noël, Saint Nicolas qui fut évêque de Myre, aujourd'hui la ville de Demre en Turquie. Mais avant de commencer, je souhaiterai offrir à chacun de vous un cadeau personnalisé sous forme d'images manga pour vous remercier d'avoir fait vivre mon blog en y étant présent. Si un thème, un manga ou autres vous plaît, dites-le moi et je pourvoirai au mieux pour vous l'offrir, mais seulement si ça vous intéresse. Ceci étant dit, je reprends le fils de mon article.
Aujourd'hui, trop méconnu, Saint Nicolas méritait que l'on revienne sur son parcours d'évêque dans une période charnière pour le développement du Christianisme entre la persécution de Dioclétien (303-311) et la victoire de Constantin à Andrinople (324), qui réunifia l'empire, et la réunion du Concile de Nicée (325).
 
Il faut d'abord savoir qu'on n'a guère de biographie contemporaine de Nicolas de Myre, à l'image de celle de Sulpice Sévère (363-410/429) sur le célèbre évêque de Tours, Martin (316/317-397), dont il aurait été un disciple. La référence la plus ancienne concernant cet évêque a été prononcé en 440 lors d'un discours du patriarche de Constantinople, Proclos, à un moment où le personnage était déjà devenu un saint. La première hagiographie de l'évêque, la vie, les oeuvres, et les miracles de notre Père Saint Nicolas, évêque de Myre en Lycie, a été écrite vers 700 par Michel l'archimandrite, dont on ne sait rien. Ce qui ne fait que rajouter à la difficulté pour une reconstitution de la vie de Nicolas de Myre. Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)D'autant qu'il existe de nombreux parallèles dans d'autres sources, souvent non-chrétiennes, de l'Asie Mineure avec cette hagiographie. Au troisième siècle av. J. - C., l'auteur grec Philostrate a écrit une vie romancée du charismatique philosophe pythagoricien Apollonius, né à Tyane, qui n'est pas très loin de Myra. Ce sage, comme Nicolas de Myre dans les hagiographies qui lui sont consacrés, demeure chaste ( Vie d'Apollonios, § 1.13, cas unique dans le paganisme) et donne tous ses biens (idem), permet à un homme pauvre de donner une dot à ses filles ( § 6.39 ) et intervient dans un procès et sauve quelqu'un qui est condamné à mort ( § 5.24 ). Il a également le pouvoir d'ubiquité (§ 8.10 ).
La publication en 1987 de San Nicola nella Critica Storia (Saint Nicolas dans la critique historique) du dominicain italien Gerardo Cioffari et de Nikolaas van Myra en zijn tijd (Nicolas de Myre en son temps) du Néerlandais Aart Blom, en 1998, ont démontré que l'½uvre de Michel l'archimandrite s'est probablement inspiré d'une ½uvre plus ancienne, tel que le montre certaines informations topographiques concernant le port de Myra, relevé par les archéologues, qui n'aurait pu être connu que d'un contemporain, et son épiscopat qui se rapproche de ce que nous font connaitre les sources chrétiennes contemporaines entre le milieu du IIIe siècle et le début du IVe siècle.
Ce à quoi je m'attacherai dans cette tentative biographique de retracer le parcours de l'évêque de Myre, tenant compte en plus du récit de Michel l'Archimandrite, des derniers apports de la recherche historique : les sources contemporaines chrétiennes et païennes, et les recherches archéologiques.
 
 
Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)Nicolas de Myre est né en 265, pendant la période que l'on a appelé la «  Petite Paix de l'Église  » (260-303), à Patara, dans la province de Lycie en Asie Mineure (l'actuelle Turquie), et qui comptait alors environ 15 000 habitants.  Les débuts de Nicolas sont difficiles à reconstituer car les récits de son enfance sont fortement inspirés par ceux de Nicolas de Sion, le futur évêque de Pinara, qui vécut plus de deux siècles après son homonyme de Myre, et qui mourut vers 564, et le seul récit qui n'en soit pas tiré concerne le fait qu'il n'allaitait pas deux jours par semaine, Mercredi et Vendredi, jours de jeûne dans les églises d'Orient, ce qui semble être un artifice rédactionnel consistant à montrer que dès sa naissance, Nicolas respecte les enseignements de l'Église chrétienne, et indique que quand ce récit a été écrit son culte était déjà développé. Il est probablement l'½uvre de Michel l'Archimandrite, son hagiographe.
De ce fait, on ne connait pas le nom de ses parents, ni leur milieu, mais vu ce que l'on peut présumer de son éducation, ils venaient probablement d'un milieu aisé. Dans le commerce ? Si on tient compte, bien sûr avec beaucoup de prudence de l''épisode où il organise des réserves pour la ville de Myre, c'est possible. Patara possédait, en effet, un port naturel, qui en faisait un des principaux de commerce maritime et de la Lycie, située à l'embouchure de la rivière Xanthos. De ce fait, c'était devenu un centre de stockage pour les cultures récoltées, en particulier les céréales, en Anatolie, en attente d'expédition vers Rome, ce à quoi s'ajoutait son temple d'Apollon construit par Opramas de Rodiapolis au IIe siècle - où le dieu rendait ses oracles durant les six mois d'hiver, désertant pendant l'été pour le sanctuaire de Délos - qui attirait beaucoup de pèlerins ainsi que les compétitions athlétiques qui s'y déroulait en l'honneur du dieu.
Ses parents étaient probablement chrétiens, ce que démontre le fait que contrairement, à Martin, évêque de Tours, on ne rapporte pas sa conversion. A-t-il subi le baptême après sa naissance, pratique qui semble confirmé au IIIe siècle par Tertullien (Du baptême 18, 4) et Origène (Homélie sur le Lévitique VIII, 3) ? C'est possible, mais à prendre avec prudence car la Didascalie des apôtres, écrite en Syrie en 230, n'évoque pas cette pratique en Orient. Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)Le fait que c'est à Patara que Paul de Tarse se serait embarqué par la Phénicie probablement en 58, au retour de sa troisième mission (53-58), explique en partie pourquoi une minorité chrétienne importante s'y serait ensuite développé si bien qu'à la fin du IIIe siècle Méthode d'Olympe y situait la scène de son dialogue Sur la Résurrection, est assez évocateur. D'autant qu'en Asie-Mineure, une proportion d'un tiers de chrétiens est envisageable et qu'en Lycie, on peut présumer qu'il existait déjà au moins trois évêchés, à Patara, Olympe et Myre.
 
Pour son éducation, il est possible de la reconstituer d'après les sources antiques, en tenant compte qu'une éducation chrétienne visible ne verra le jour qu'au réellement au Ve siècle. Ce qui invite à la prudence au sujet des informations de Michel l'Archimandrite qui veut le magnifier : « un jeune homme vertueux qui se mortifiait lui-même et évitait le contact avec les femmes ». « Le jeune garçon Nicolas, écrit plutôt l'historien Cioffari, apprit les diverses façons de vivre sur le forum de Patara, dans la rue, entre le théâtre et la porte principale de la ville, parmi la foule colorée de la cité portuaire, où se côtoyaient fripons et honnêtes gens, riches et pauvres, gens de toutes races et de toutes langues... qui aimaient s'assembler pour entendre et réentendre des conteurs venus parfois de très loin » dont certains colportaient l'histoire du Nazaréen Jésus, sur laquelle était fondée la religion de ses parents, parmi lesquels dont Méthode, futur évêque d'Olympe, puis de Tyr, qui a beaucoup fait pour le développement du Christianisme en Lycie, sans que l'on sache si Nicolas a été un de ses élèves. Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)« Adolescent, il fut confié à l'école de Patara, où il apprit à écrire et à lire en étudiant les auteurs grecs, car, en Lycie, entrée dans l'orbite de la culture hellénique, ces auteurs étaient très appréciés, Platon, Solon, Euripide, et surtout Homère, qui avait réservé un rôle de choix aux Lyciens dans l'Illiade. Ainsi, Nicolas grandit en mûrissant en lui un goût de la réflexion issu de la lecture des philosophes, un sens des réalités qui lui provenait de sa vie dans une ville cosmopolite, un attrait pour les actions héroïques insufflé par les récits homériques, et une conception de la dignité de la personne humaine inculquée par le message évangélique adopté par ses parents ».
 
C'est, ce que rapporte, en effet, le récit de la dot des jeunes filles, dont le recoupement des sources byzantine, sinaïque et éthiopienne, permet de relever un noyau de base historique. Un homme de noble origine, qui aurait été voisin du futur évêque, avait perdu sa fortune, et ne pouvant donc offrir une dot suffisante à ses filles - qui serait trois dans le récit, une référence trop évidente à la Trinité, qui pourrait placer sa rédaction entre la fin du IVe et le début du Ve siècle -, pense à les envoyer dans une maison de tolérance, pratique habituelle permettant de régler des problèmes financiers dans les villes portuaires, à Patara, en particulier, où la prostitution s'exerçait dans le temple d'Apollon. Nicolas décide de l'aider en jetant trois fois l'argent par la fenêtre de son voisin ce qui lui permit de bien marier ses filles. Á deux reprises - peut-être une dans le récit primitif - en toute discrétion, mais il fut reconnu à la dernière par le père qui avait veillé pour voir qui était son bienfaiteur. Celui-ci lui fit jurer de ne rien dire.Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)
Ici, cet épisode symbolise un peu un des renversements qu'amènent le Christianisme à la civilisation romaine, en faisant du pauvre une personne importante. Ainsi, que le dit Cyprien de Carthage, dans L'activité pratique et les aumônes, l'aumône a Dieu pour objet puisque, en la personne des pauvres, c'est au Christ (Matthieu 25, 34-40) que s'adresse leur bienfaisance, d'où un encouragement de la part de celui-ci, comme dans la Didascalie des Apôtres (17, 74), à une large générosité de la part des fidèles, expression de l'amour divin (agapè), fondé sur l'amour du prochain, la principale des trois vertus chrétiennes, d'après Paul de Tarse (1 Corinthiens 13), et dont ils recevront récompense après la mort dans le Royaume, s'ils n'en ont pas fait étalage publiquement (Didascalie des apôtres 15, 69 d'après Matthieu 6, 1-4). Une des pratiques, d'après Tertullien, consistaient d'ailleurs à venir au secours " des filles qui n'ont ni fortune ni parents " (Apologie 39, 6). L'aumône était de ce fait considérée comme un devoir strict, mais qui, d'après Tertullien, était fraternel et spontané (Apologie 39, 5-6), au point que c'était à cela que l'on reconnaissait les chrétiens, ce qui était très différent de ses équivalents gréco-romains. Ceux-ci étaient fondés sur l'échange réciproque entre la cité et les notables, qui recevaient, pour prix de leur générosité, honneurs et services, tel que le montre très bien en Orient la pratique de l'évergétisme qui est crise depuis la fin du IIIe siècle. Une des raisons du développement du Christianisme ? N'est-ce pas ce qu'à fait Nicolas ?
 
On le retrouve ensuite à la métropole de Myra, au Sud-Ouest de l'Anatolie, sur le fleuve Myros, sans même en connaître les circonstances réelles, car encore une fois c'est la vie de Nicolas de Sion qui prend le relais. Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)Mais les aspects de la ville peuvent l'expliquer. Myre devait en grande partie sa prospérité au commerce du murex et de la pourpre qui en était extraite, et aussi à son temple de la déesse Artémis Eleuthera (une forme distinctive de Cybèle, l'ancienne déesse-mère de l'Anatolie), qu'on disait être le plus magnifique et plus grand  bâtiment de Lycie, et en l'honneur de laquelle on organisait un Panégyrique (un discours public à la louange d'un personnage illustre, d'une nation, ou d'une chose). Dans ces conditions, on peut comprendre qu'un homme de commerce comme Nicolas ait été attiré par cette métropole qui était aussi siège d'un diocèse. Paul y serait, en effet, passé dans le voyage final qui le mènera à Rome, et les progrès du christianisme sont attestés par le texte apocryphe des Actes de Paul et Thècle, écrit vers 160 à la gloire de Paul par un presbytre d'Asie mineure et la présence probable d'un évêque au IIIe siècle.
 
Si on suit le récit de Michel l'Archimandrite, à la mort de l'évêque de Myre, il est élu pour le remplacer dans cette charge, alors que c'est un laïc, ce qui rajoute de l'authenticité à l'épisode mais le récit de cette élection manque de réalisme par rapport à ce que l'on sait des élections épiscopales et presbytérales du milieu du IIIe et du début du IVe siècle. Certains épisodes du récit sont par contre vraisemblable quand on sait que ces élections ressemblaient peut-être à celle des magistrats municipaux. En effet, dans le récit, le clergé et le peuple sont assemblés, en prière, afin de lui trouver un digne successeur, ce que recoupe Cyprien de Carthage. D'après lui, l'évêque était élu par la communauté (fraternitas), qui semble être divisée entre les clercs et le reste de la communauté, le peuple (plebs). Selon, la Didascalie des apôtres, des critères étaient recherchés : un homme de 50 ans « éloigné des passions de la jeunesse, des volontés du démon, de la calomnie et du blasphème que de faux frères portent contre beaucoup », marié une seule fois, et dont la femme et les enfants ont une conduite irréprochable. Sinon, un jeune homme, si l'église est petite, qui montre, « dans la jeunesse, une mansuétude et une tranquille conduite digne de la vieillesse, » et « instruit et docteur ». Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)Le lendemain, au matin, un clerc (un évêque dit le récit, mais peu probable car la présence d'évêques des régions voisines n'était pas alors coutumière) propose le nom de Nicolas, qui n'est pas un clerc, mais un membre du peuple, et a moins de 50 ans. Ce ne devait pas être une exception car on n'indique pas que les évêques doivent être choisi parmi les clercs, comme le montre l'élection de Martin de Tours en 371 et celle d'Ambroise de Milan, et Nicolas remplit parfaitement le second critère pour être évêque vu son éducation.
De plus, si on tient compte que la première partie de sa vie a été fortement influencé par celle de Nicolas de Sion, le futur évêque de Pinara - qui lui était moine -,  il était peut-être un homme marié, bon père de famille nombreuse et un administrateur avisé. En effet, contrairement aux pratiques actuelles, la Didascalie des Apôtres (IV), s'inspirant de l'épître de Tite (1, 6), recommande que l'évêque soit marié, bien sûr une fois, et sa femme et ses enfants, ainsi que « ses serviteurs », (nouveauté par rapport à l'épître pseudo-paulinienne) soient de conduite irréprochable, des qualités qui le montrent capables de diriger une communauté, et recevoir « l'imposition des mains pour prendre la charge de l'épiscopat ». Mais, si le choix se porte sur quelqu'un qui a des « serviteurs » et non plus seulement une maison c'est donc que ses futurs électeurs choisissaient le futur évêque en fonction de son origine sociale.
Dans ce cas, il se pourrait surtout que ce soit ce dernier critère qui ait emporté l'adhésion de ces derniers si on tient compte comme Claude Lepelley que dans les cités  du Bas Empire : « La société hellénistico-romaine avait fortement privilégié les nobles et les riches, tout en les assujettissant à des obligations très astreignantes. C'est dans cette tradition qu'il faut situer l'attitude des fidèles chrétiens du Bas-Empire à l'égard de leurs clercs. Ce mimétisme est un indice de la vitalité de l'institution municipale prise comme modèle », tel que le montre la correspondance d'Augustin où la foule des fidèles peut faire pression sur de riches et pieux particuliers pour qu'ils deviennent prêtres, en espérant d'importantes donations : à Hippone, la foule fait, ainsi, pression sur Pinien et Mélanie en 410. Un phénomène qui avait probablement déjà cours au IIIe-IVe siècle.
Rien n'empêche de penser que Nicolas ayant passé les 25ans, ait été membre de l'ordre décurional (équivalent du conseil municipal, constituée de 100 membres de l'élite locale) de la cité de Myre. Il a été peut-être un des deux édiles, car ces derniers sont entre autres, en plus de la sécurité, chargés du ravitaillement, et une anecdote montre qu'il sait constitué des vivres, et rien ne s'oppose à penser qu'il ait été peut-être aussi un des deux duumvirs, « chargés de dire le droit », qui instruisent les procès mineurs, car trois récits montrent qu'il connait très bien le droit romain. En plus de sa fortune, il serait à même de gérer son diocèse. Le choix de la plebs s'avérait donc évident.
Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (1ère partie)Quand Nicolas entre dans l'église, dès la petite aurore, l'évêque le prend par la main et le conduit devant l'assemblée, en le présentant comme l'élu de Dieu. L'approbation du candidat par les fidèles, comme dans le cadre municipal, était décisive car l'acclamation par le peuple constituait une confirmation du choix du clergé, qui avait pu être soit spontanée ou suggérée, ce qui est le cas dans l'élection de Nicolas. Ainsi, « Les bourgeois (les habitants) de la métropole de Myre s'étaient rassemblés et ils avaient compris, et ils perçurent ce qui était agréable à Dieu et qui leur était transmis par les évêques (ainsi que nous l'avons vu plus haut le choix a été suggéré mais plutôt par les prêtres du diocèse) ; ils l'accueillirent avec une grande joie et se portèrent témoins de cet événement (il a été acclamé par les habitants chrétiens de la ville) ».
 
À partir de son élection, on sait peu de choses sur son activité en tant qu'évêque. Mais, on peut la déduire de la Didascalie des Apôtres du moins pour ceux d'Orient. 
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#Posté le mercredi 07 avril 2010 13:11

Modifié le dimanche 20 décembre 2015 12:18

Merci nadoux38 !!!

Je tiens à te remercier pour ce très beau cadeau.
Car je pense que le loup est un animal d'une grande noblesse, qui avait vécu il y a des siècles dans tous les bois de nos contrées avant d'être exterminée dans les années 1940 du fait de la concurrence avec les bergers et les chasseurs et aussi des superstitions religieuses, comme les mythes des loups-garous et des meneurs de loups. Certes, il est possible que des loups, lors de circonstances graves de survie ou lorsqu'ils avaient la rage, ont attaqué des humains, mais leur réputation de mangeurs d'hommes est un mythe. En effet, le loup est un animal craintif et timide, qui se méfie de la créature étrange sur deux pattes que nous sommes.

Pour ma part, ce qui m'a amené à m'intéresser au loup est un des plus célèbres faits divers français, le premier le plus médiatisé de l'histoire de France (ce qu'explique le développement des gazettes, ancêtres de nos journaux, sous Louis XV), l'Affaire de la Bête du Gévaudan, qui eut lieu entre 1764 et 1767, et fit 81 à 88 victimes selon les sources officielles. Trois à quatre loups ou un couple de loup, plus grand que ceux français, peut-être venu de l'Est, sont jugés responsable par une grande majorité d'historiens, en particulier plus récemment Jean Marc Moriceau, professeur à l'Université de Caen et président de l'Association d'Histoire des Sociétés Rurales. Ce peut-être le cas en partie sur certaines attaques, mais une grande partie des attaques dénotent un comportement inhabituel pour un loup. Pour ma part, ce serait le fait d'un ou de chiens errants, moins craintifs que le loup, et aussi d'hommes, qui en auraient profité des méfaits de ce ou ces derniers, pour se livrer à leurs perversions. De là, à citer des noms comme l'ont fait certains historiens je ne le ferait pas. Parfois des boucs-émissaires, comme la famille Chastel et le comte de Morangiès, sont des coupable trop commodes dans ce genre d'affaire car ils étaient tous simplement mal vus à cause de rumeurs en dehors de leurs localités ou de leurs milieux. Un mystère qui demeure donc, et la Bête du Gévaudan peut-être considéré comme notre Jack l'Eventreur, tant les livres et les articles à son sujet ont été aussi nombreux.

Pour ceux qui serait intéressé par cette affaire, je vais vous mettre ces liens que je considère comme les plus sérieux sur ce fait divers :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bête_du_Gévaudan : qui ne prend pas parti
http://www.betedugevaudan.com/fr/index.html : qui ne prend pas parti ;
http://betedugevaudan.free.fr/ : qui ne prend pas parti ;
http://pagesperso-orange.fr/mickael.lukas/ : qui défend la théorie de la culpabilité du loup ;
http://labetedugevaudan.com/accueil.html : qui défend la théorie du chien errant.

J'espère vous avoir été utile. Et encore merci à toi nadoux38 !




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#Posté le vendredi 09 avril 2010 12:05

Modifié le vendredi 23 avril 2010 17:38

Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque du IVème siècle (2e partie)

Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (2e partie)Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (2e partie)Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (2e partie)Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (2e partie)

a) Restauration de l'unité et pacification religieuse

b) L'évêque, bienfaiteur de la cité

c) L'évêque, agent de la politique constantinienne
Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque  du IVème siècle (2e partie)
Tags : Saint Nicolas
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#Posté le mardi 13 avril 2010 13:15

Modifié le lundi 14 décembre 2015 13:11

Le Saint Nicolas des origines : Nicolas de Myre, un évêque du IVème siècle (3e partie)

3. L'épanouissement du débat théologique et ses difficultés sous Constantin

a) Arius et le concile de Nicée

b) L'empire divisé par la politique et la religion

c) le maintien du paganisme
Tags : Saint Nicolas
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#Posté le samedi 17 avril 2010 08:54

Modifié le mercredi 12 décembre 2012 15:44

Quel est le mystère de la Bête du Gévaudan ? (1/5)

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Suite à mon article du 9 avril, je vous propose ici de vous faire découvrir le mystère de la Bête du Gévaudan dans deux formats différents.

Le premier est une série d'émission de France 2 consacré aux grandes énigmes de l'histoire de France, présenté par Stéphane Bern, en 2008, Secrets d'Histoire. Je vous présente ici celle consacré à la Bête du Gévaudan, intitulé Quel est le mystère de la Bête du Gévaudan ? Elle est composé d'un film documentaire de Vincent AMOUROUX, intitulé la Bête du Gévaudan, et de débats entre chaque partie de ce dernier. Le film a de très bonne vertus didactiques, retraçant la période où la Bête a exercé ses ravages, les différentes théories, sans prendre parti. Un bon documentaire historique. Malheureusement, ce n'est pas le cas des débats où domine la culpabilité du loup, qui arrange tout le monde, évitant de peser le pour et le contre dans les différentes théories, afin de laisser les gens libres de se faire leur propre théorie. Cela n'est pas un travail d'historien, celui-ci ne doit pas prendre parti.

Il en est de même pour le second format, un film documentaire de David TEYSSANDIER, intitulé La bête en Gévaudan : autopsie d'un mythe, diffusé sur France 3 en 2001. Il prend trop résolument parti pour la culpabilité humaine, alors que le documentaire propose d'autres théories aussi intéressantes, et s'appuie également sur un faux, Le Mémoire de Jacques Portefaix, inventé de toutes pièces par Roger Lagrave dans sa plaquette Des enfants dans l'histoire du Gévaudan. Cependant, il a également les mêmes vertus didactiques que son prédécesseur, qui permet une meilleure approche de la vie des paysans français des régions isolés au XVIIIème siècle et aussi de l'écart de leur vie avec celle de la cour de Versailles.

Donc je vous recommande de les regarder tous deux afin d'avoir une approche succinte de cette affaire, qui reste un des plus grand mystères de l'histoire de France et l'équivalent hexagonal de Jack l'Eventreur. J'espère que vous les apprécierez tous deux !
Tags : Bête du Gévaudan
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#Posté le samedi 17 avril 2010 15:04

Quel est le mystère de la Bête du Gévaudan ? (2/5)

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#Posté le samedi 17 avril 2010 15:08

Quel est le mystère de la Bête du Gévaudan ? (3/5)

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#Posté le samedi 17 avril 2010 15:11

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