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De Jésus à Paul. Les débuts du Christianisme

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Mon blog a pour but de présenter une étude historique des actes et dits du Jésus historique, et de montrer les dernières approches de la recherche historique sur le personnage. Surtout à un moment où la hiérarchie catholique semble revenir en arrière sur la recherche historique sur Jésus. Ce blog n'a pas pour but d'heurter d'autres chrétiens, étant moi-même un catholique pratiquant, mais je pense qu'une foi doit aussi se nourrir à travers le contexte historique qui a marqué le christianisme primitif. C'est pourquoi, je m'intéresserai aussi aux premières communautés chrétiennes et au personnage de Paul, qui fut loin de faire l'unanimité dans la première communauté chrétienne. Et j'espère que ce blog pourra enrichir la perception historique des débuts du christianisme de certains et enrichira la foi des autres qui découvriront Jésus dans toute son humanité, même si certaines de mes théories seront loin de faire l'unanimité.

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Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)

Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)Norma Jeane Mortenson, qui prendra plus tard le nom de Baker, naît à Los Angeles en 1926. Sa mère, Gladys Pearl Monroe, colleuse de pellicules de films à la RKO, n'étant pas sûre de l'identité du père, étant divorcée de son premier mari, John Newton « Jasper » Baker (1921), et récemment du second, Martin Edward Mortenson (1925), rebaptise très vite la toute jeune Norma Jean - nommé en référence à l'actrice Norma Talmadge - sous le nom de Baker. L'enfance de celle-ci fut pour le moins complexe et a marquée sa vie privée jusqu'à sa mort. Sa mère, souffrant de liaisons sentimentales sans lendemain et de troubles mentaux, est régulièrement internée et ne vient la voir que très rarement. Elle navigue donc de onze familles d'accueil dès sa naissance, qui ne sont pas toujours si « accueillantes » qu'elles devraient l'être, à un orphelinat, lorsque sa mère est définitivement internée à partir de septembre 1935, et est peut-être violée alors qu'elle n'avait qu'une dizaine d'années. Mais elle finit par être adoptée en 1937 par sa « tante  » Grace - de son vrai nom Grace McKee Goddard -, une amie de sa mère, où elle découvre un cadre de vie un peu plus stable. Celle-ci deviendra son tuteur légal. La jeune fille se fixe rapidement un seul objectif en tête : devenir une star, et ce quel qu'en soit le prix.
 Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)
Le 19 juin 1942, âgée de seize ans, elle pense échapper à sa condition - en fait éviter de retourner à l'orphelinat -,  en se mariant de façon quelque peu arrangée par sa tante à un ses voisins, un ouvrier de 21 ans, James Dougherty, qu'elle fréquente depuis 6 mois. Leur union durera quatre ans. En 1944, quand son mari, qui travaille dans la marine marchande, est envoyé dans le Pacifique Sud, Norma, comme beaucoup de jeunes épouses de militaires de l'époque, part alors travailler à la Radio Plane Munitions Factory, une société de vérification de parachutes, où son physique attirant lui permet de faire ses premiers pas de modèle dès 1944 en posant pour un photographe de l'armée de l'air, David Conover, dans le cadre d'une campagne de l'armée pour illustrer l'implication des femmes dans l'effort de guerre puis, grâce à ce dernier, elle fait la couverture du magazine Frank en 1945 et devient modèle la même année pour l'Agence Blue Book, où on lui conseille de se colorer en blonde pour « plus de piquant ». Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)Connue sous le sobriquet de « Miss Lance-flammes », elle commence à poser pour des photos publicitaires des magazines US Camera et Pageant puis est dans tous les magazines et fait sa première couverture en avril 1946. Courtisée, elle a une aventure avec le photographe André de Dienes qui prend des clichés restés aujourd'hui célèbres, tant ils irradient de fraîcheur. À 19 ans, Norma voit en cette nouvelle reconnaissance l'occasion inespérée d'accomplir son rêve d'enfant, devenir actrice et suit des cours d'art dramatique. Étant un mannequin photogénique, elle attire bientôt l'attention de Howard Hugues, le patron de la RKO, mais se celui-ci se fait doubler par la 20th Century-Fox. C'est d'ailleurs cette société de production cinématographique qui lui demande d'opter pour le nom d'artiste avec lequel elle connaîtra la célébrité, elle devient Marilyn Monroe (du nom de l'actrice Marilyn Miller et de sa grand-mère maternelle, Monroe). Sans le savoir, elle vient de jeter les bases du mythe. Tout ceci ne plait guère à Jimmy Dougherty, rentré du front depuis peu, qui lui demande de choisir entre son mariage et sa carrière. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)Le divorce est prononcé le 13 septembre 1946.
 
Elle se retrouve, actrice sans expérience, cantonnée aux films à petit budget par la Fox dans ses deux premiers films qui sont Les années dangereuses (Dangerous Years), en 1947, qui semble annoncer ses tourments futurs, et Bagarre pour une blonde d'E. Hugh Herbert en 1948. Les scènes de ce film auxquelles elle participait furent coupées au montage. La même année, le studio Columbia décide de lui donner une chance grâce à un contrat de six mois, où elle obtient un rôle dans Les Reines du music-hall (Ladies of the chorus, 1948). En plus d'être belle et élégante, Marilyn Monroe est réellement talentueuse. Ses capacités vocales ne passent pas inaperçues devant la critique, mais ce ne sera malheureusement pas assez suffisant à l'apprentie star pour se faire remarquer,  car elle n'obtient alors des  rôles que dans des films qui mettent en valeur ses atouts physiques : Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)avec les Marx Brothers dans La Pêche au trésor (Love Happy, David Miller, 1949), où l'on retiendra son irruption dans le bureau du détective privé Groucho Marx, et, enfin, dans Le Petit Train du Far West (A Ticket ta Tomahawk). Ni la 20th Century-Fox, ni la Columbia, ni la M.G.M. ne se doutent alors de son potentiel. A cette étape, Marilyn Monroe a sérieusement besoin d'argent car ses cachets d'actrice ne sont pas conséquents et renoue quelques temps avec le métier de modèle. Elle pose alors, en tenue d'Ève, dans un calendrier réalisé par le photographe Tom Kelley. Malgré cette incartade, elle restera fidèle à l'objectif de l'appareil photo jusqu'à sa fin prématurée : elle est sans doute la star hollywoodienne qui s'est le plus prêtée aux grands photographes (Milton Green, Bert Stern), pour lesquels elle fut une véritable inspiratrice.
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)Mais la roue tourne. Marilyn se trouve un mentor, vice-président de la William Morris, Johnny Hyde, bientôt son amant, et relance sa carrière, d'autant sa beauté finit par la dégager peu à peu des emplois de « blonde stupide » ou elle paraissait confinée. Dans Quand la ville dort (The Asphalt Jungle, 1950), John Huston lui donne son premier véritable rôle, celui de la jeune protégée du notable Louis Calhern, un avocat marron, dont elle et la nièce et la maîtresse ; déjà sa conception très personnelle du « sex appeal » est en place quand elle entrebâille une porte, mi-sirène, mi-innocente, et installe une véritable tension sexuelle. C'est grâce à ce film que la carrière de Marylin prend son envol car Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (1ère partie)elle y est repérée par Joseph L. Mankiewicz, célèbre réalisateur qui lui propose de donner la réplique à Bette Davis et Anne Baxter dans Ève (All about Eve, 1950) qui confirme son ascension. Dans le rôle de Miss Casswell, jeune actrice sans talent mais au physique notable, elle se moque déjà d'elle-même, ou plutôt de l'image qu'Hollywood veut divulguer d'elle. Après sa prestation remarquée dans ce film, elle obtient un article élogieux dans la revue Photoplay Magazine, intitulé How a star is born? C'est une année prolifique pour sa carrière. Voyant son potentiel grandir, la 20th Century-Fox lui offre un nouveau contrat de sept ans avec lequel elle enchaîne les projets, restant cantonnée dans des rôles de magnifiques blondes qui ne se sert que de son physique pour obtenir ce qu'elle veut, au moment où le décès brutal de l'amant Pygmalion la laisse sans repères.
Tags : Histoire du cinéma
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#Posté le mardi 07 août 2012 07:34

Modifié le vendredi 17 août 2012 07:40

Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)

Mais, après qu'elle a interprété, prêté par la Fox à la RKO, avec sincérité le rôle d'une ouvrière d'usine dans Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night, Fritz Lang, 1951), où son nom s'affiche en grand au générique, elle augmente sa cote en tournant dans des films tels que Nid d'amour, de Joseph Newman et Cinq mariages à l'essai d'Edmund Goulding en 1952. Désormais, sa popularité est considérable, au point où le courrier de ses fans est plus abondant que celui d'autres célébrités de sa maison de production.
 
La 20th Century-Fox, où elle est sous contrat, la promeut enfin à son premier rôle de grande envergure. Elle se révèle inattendue mais convaincante en criminelle psychopathe dans Troublez-moi ce soir (Don't Bother to Knock, Roy Ward Baker, 1952), où elle est la partenaire de Cary Grant, mais son interprétation est limitée par la platitude de la mise en scène. De ce fait, les producteurs décident de l'orienter vers des comédies où sa gaieté et sa plastique seront plus appropriées. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)Le personnage de la femme de petite vertu ou de prostituée devient plus manifeste dans le film à sketches La sarabande des pantins (dans lequel réalise un sketche d'Howard Hawks), et s'en suivra le film dans lequel on la découvre enfin avec sa légendaire chevelure blonde platine - à l'image de l'actrice qu'elle admire Jean Harlow -, Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business, 1952) de Howard Hawks, où elle réussi une création secondaire mais étourdissante de secrétaire inconsciente de ses charmes, qui confirme son vrai talent de comédienne. Marilyn atteint en l'espace de deux ans une renommée incroyable. La « canicule blonde », comme elle est bientôt surnommée, est très sollicitée par les médias, mais les rôles que lui offre la Fox sont toujours les mêmes : une blonde pas très futée. C'est à l'occasion de ce tournage qu'elle commence une liaison avec le célèbre joueur de base-ball des Yankees Joe DiMaggio, qui vient de prendre sa retraite. De plus, comme pour ternir son image grandissante, l'affaire du calendrier où elle a posé nue explose. Pourtant, l'effet obtenu est inverse et Marilyn Monroe est adulée, érigée en véritable sex-symbol. Ces photos seront même publiées, avec son accord, dans le premier magazine Playboy, lancé par Hugues Hefner en 1953, ce qui fait d'elle la première playmate. Son cachet d'actrice augmente donc considérablement, mais pas assez pour égaler celui des autres stars de la Fox.
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)La reconnaissance publique et la naissance du mythe Monroe sont à mettre au crédit du film Niagara (Henry Hathaway, 1953), dans lequel elle tient pour la première fois de sa carrière le rôle principal, celui de la femme adultère de Joseph Cotten et toujours criminelle d'une beauté maléfique, qui projette de faire tuer son mari par son amant, le modèle même de la femme fatale à laquelle l'homme marié ne peut résister. L'exhibition de ce modèle n'est pas sans relation avec la croissance du taux de divorce aux États-Unis dans les années cinquante. Ce dernier film est certainement l'un des premiers où transparaissent les signes de la future icône cinématographique en mettant sa plastique : les draps du motel sous lesquels on la devine nue et la robe moulante, rose « shocking » devenue légendaire (« Quand on porte une robe pareille, on a sans doute commencé à y penser dès l'âge de quatorze ans », commente sa rivale). Ce film fait de Marylin une vedette. De sex-symbol, elle devient actrice à part entière, son seul nom suffisant désormais à assurer les recettes d'un film.
 
Cette même année, c'est Howard Hawks qui fait d'elle, et à jamais, une star à part entière, avec le triomphe de la comédie musicale Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes, 1953) qui la propulse au rang de vedette internationale, et lui donne ses galons de sex symbol. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)Devinant le manque d'assurance de la femme et de la comédienne, Hawks lui offre une partenaire féminine brune, grande et sûre d'elle-même (Jane Russell) qui, dans le film comme pendant le tournage, la rassure et la couve, et contrairement aux pronostics, les deux femmes s'entendent si bien que cette comédie sophistiquée fait un malheur au box-office. Elles dansent et chantent à la perfection, seules ou en duo, avec une grâce telle que cette comédie s'impose aussitôt comme une référence et révèle également l'étendue du talent de Marilyn : derrière la créature de rêve se cache une femme spirituelle qui chante et danse à ravir. De « blonde idiote » qu'elle était dans l'imagination un peu cruelle de l'écrivain Anita Loos, le personnage de Lorelei Lee devient, dans l'interprétation aérienne et comme somnambulique de Marilyn Monroe une fausse idiote qui prend les hommes au piège de leur propre bêtise. Il n'émane d'elle ni méchanceté ni agressivité. Les femmes perçoivent sa vulnérabilité et ne la considèrent pas comme une rivale. Après avoir terminé le tournage, elle a l'occasion de laisser ses empruntes à l'entrée du Grauman's Chinese Theatre, au côté de Jane Russell. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)Comment épouser un millionnaire (How to marry a millionnaire, 1953) de Jean Negulesco confirme son irrésistible attrait : même affublée de lunettes, l'actrice vole la vedette à ses deux partenaires Lauren Bacall et Betty Grable. En quelques mois, cette comédienne, qui semblait être promise à une carrière sans éclat, est devenue la plus grande star que la 20th Century Fox possède sous contrat et une forte attraction au box-office comme ressort comique. Elle utilise cette image, pour s'affirmer à la fois comme femme et comme actrice, et, pendant moins de dix ans, elle va dominer les écrans, tout en proposant un type féminin détendu (faussement détendu en ce qui la concerne), du fait de sa vulnérabilité et son innocence apparentes, son talent réel dans la fantaisie ou l'émotion, qui présage d'autres libérations, et qui répond en tout cas à la mentalité de la « génération Kennedy ».
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)Mais la Fox est toujours aussi peu coopérative, même si sa popularité grandit encore à l'annonce de son mariage avec Joe DiMaggio, qui a divorcé pour elle, le 14 janvier 1954. Lors de leur voyage de noces au Japon, une triomphale tournée en Corée afin de soutenir le moral des G.I. en faction achève de lui gagner tous les cœurs, et fait d'elle à l'époque la pin up préférée des américains. Sa promotion devient alors rapide. On la lance à la fois comme la " pin-up intellectuelle « aux reparties osées » : « Que portez-vous pour dormir, Miss Monroe ? - Une goutte de Chanel n° 5 » et comme l'avatar moderne d'un « mythe » cinématographique cher aux Américains : celui de la séductrice, du « sex-symbol », mais bon enfant, à la sensualité candidement affirmée et spontanée mais rassurante, archétype de la vamp enfant. Ce stéréotype n'empêchera pas, avec très peu d'années de retard, le succès européen de « M. M. » vers 1955.
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)Mais son union avec DiMaggio marque aussi le début d'une période sombre. La Marylin publique, fabriquée et alimentée par Hollywood, ne correspond guère à la vie privée de la jeune femme et à cette image enjouée qu'elle donne d'elle-même jusque dans les instants émouvants de ses films. Elle est dépendante de médicaments pour conserver sa ligne mais également des somnifères. Et commence à se montrer boudeuse vis-à-vis des propositions de la Fox. Il faut dire qu'elle ne satisfait pas de cette personnalité doublement factice qu'on lui a fabriquée, de l'amour superficiel du public et de cette gloire qu'elle pressent éphémère et de son image de sex-symbol qui déplait fortement à Joe qui ne supporte pas sa femme de ce fait soit un objet de fantasmes pour tous les hommes et a aussi la mauvaise habitude de lever la main sur elle. Elle veut donc qu'on l'aime pour son intelligence, pour son âme, pour son talent d'actrice et évoque au New York Times son désir de jouer des rôles dramatiques.
Dès lors, les choses ne peuvent que dégénérer, et agacée par les revendications de la star, la major l'envoie tourner un western au fin fond du Canada : La Rivière sans retour (River of no Return, 1954), sous la direction d'Otto Preminger, avec Robert Mitchum. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (2ème partie)Dans ce très beau film, la beauté charmeuse de Marilyn, qui interprète quatre chansons, dont « River of no Return », rivalise avec la splendeur des paysages des Rocheuses. Ce que personne ne sait alors c'est qu'elle commence ses premières absences sur les plateaux de tournage pour maladie (elle s'est blessée lors de celui-ci) car sa sensibilité à fleur de peau s'accorde mal avec la roublardise du réalisateur autrichien. Portée par ce nouveau succès, Marilyn enchaîne, non sans hésitations, avec la comédie musicale, La joyeuse Parade, de Walter Lang, en interprétant trois chansons, dont « Heat Wave », un morceau d'anthologie, mais qui est un échec, qui semble confirmer les a priori de Marylin Monroe.  A 28 ans, on écrit déjà sa première biographie qui ne sera, pourtant, publié après sa mort sous le titre de Confession inachevée, s'arrête à 1954.
 
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#Posté le dimanche 12 août 2012 12:26

Modifié le vendredi 17 août 2012 07:40

Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (3ème partie)

La fin de cette période est marquée par le tournage d'une comédie spécialement écrite pour elle,  Sept ans de Réflexion (The Seven Year Itch), dirigé par Billy Wilder à New York au cours de l'été 54. Pendant les prises de vues de ce film, celle-ci se montre capricieuse : souvent malade ou en retard, ses problèmes de couple, qui viennent perturber le tournage (notamment la fameuse scène de la bouche du métro), Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (3ème partie)prennent vite le pas sur son travail et serait à l'origine de son divorce d'avec DiMaggio pour cause de « cruautés mentales » le 29 octobre 1954, union qui n'aura durée que huit mois, et en janvier 55 la Fox rompt le contrat de Marilyn, qui part s'installer à New York, où elle est hébergée par son ami photographe Milton Green, avec qui elle fonde les Marilyn Monroe Productions, Inc., sa propre société de production avec laquelle elle souhaite lancer sa nouvelle carrière à New York, et s'attire quelques railleries. Afin d'élargir son jeu, Marilyn, elle suit en mars 1955 des cours au très controversé Actors Studio de New York, célèbre école d'art dramatique, en compagnie de Marlon Brando (avec qui on lui prête alors une liaison), dans les derniers rangs des cours désormais célèbre de Lee Strasberg, où elle apprend les ficelles de son métier. La période New York marque dans la vie de Marilyn une sorte de renouveau et de redécouverte de l'amour. Amour pour une famille, amour pour une ville, amour d'elle-même grâce aux Strasberg (Lee et sa femme Paula) et aux photos de Milton Green et surtout amour d'un homme en la personne d'Arthur Miller, dramaturge, symbole même de l'intellectuel américain, qui est alors mis au ban par le maccarthysme, avec lequel elle avait travaillée en 1951.
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (3ème partie)Lors de la sortie de Sept Ans de réflexion en 1955, elle paraît pourtant continuer à exploiter le sillon charmeur des Hommes préfèrent les blondes. Le film est un immense succès, pas seulement due à la qualité du film et à la mise en scène imaginative de Wilder à laquelle répond la vitalité de l'actrice, mais surtout à la scène de la robe plissée de Marilyn qui se soulève comme un parachute lorsqu'elle se tient au dessus d'une bouche d'aération du métro.
La voilà de nouveau prête à affronter le système hollywoodien. Le succès du film démontre aux studios qu'elle est capable de s'affranchir de leur mainmise : désormais sûre de son goût artistique, elle souhaite obtenir carte blanche pour le choix du scénario et du réalisateur et obtient de la Fox d'avoir le droit de regard sur les réalisateurs qui la dirigeront.
Marilyn Monroe continue à travailler dur, à lire, à apprendre, et afin de prouver son talent d'actrice, elle utilise toute son influence pour que la Fox s'assure les droits de la pièce à succès de William Inge, Arrêt d'autobus (Bus Stop, Joshuah Logan, 1956), dans ce qui sera son premier film depuis son exil à New York. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (3ème partie)La comédienne y surprend dans un registre tragi-comique dans le rôle de Chérie, artiste de cabaret minable qui n'a de cesse qu'un cow-boy un peu niais l'aime pour autre chose que ses formes, semble fait pour elle. L'actrice en fait un triomphe : qu'elle se montre avec un maquillage blafard sous les projecteurs violacés du cabaret, ou presque sans maquillage, coincée par une tempête de neige dans une taverne éloigné de tout, c'est bien l'âme du personnage qu'elle réussit à exprimer et laissant apparaître une fragilité déjà perceptible dans La Rivière sans retour (1954) : sa gestuelle fébrile, les trémolos de sa voix sont autant les siens que ceux du personnage. Ce qui lui vaut par la suite d'être encensée par la critique pour sa performance et d'être nominée aux Golden Globe. Marilyn a réussi son pari. Pourtant elle ne recevra même pas une nomination pour les Oscars.
 
Après avoir prouvé ce qu'elle souhaitée, Marilyn rêve toujours d'un foyer normal avec des enfants et un mari qui l'aime. Elle épouse alors Arthur Miller, le 29 juin 1956, qui a, lui aussi, divorcé pour elle, qui n'hésite pas à se convertir au Judaïsme. Un mariage qui achève de casser l'image d'une Marilyn inconséquente et superficielle. Son projet semble alors sur la bonne voix. Miller, plus âgé, lui apporte une certaine stabilité jusqu'en 1958, et elle tombe enceinte quelques mois plus tard et devient sa propre productrice avec sa société la Marilyn Monroe Productions et s'offre le luxe de se faire diriger par l'illustre Laurence Olivier dans Le Prince et la danseuse (The Prince and the Showgirl, 1957), inspiré d'une comédie de Terence Rattigan. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (3ème partie)Tout semble alors lui réussir mais ce tournage s'avère être un fiasco total (Marilyn est de plus en plus instable sur les tournages et Laurence Olivier ne la supporte pas) et marque la fin des « Productions Marilyn Monroe », et de son amitié avec Milton Green (peut-être poussée par son mari). On peut le comprendre car Le Prince et la danseuse (The Prince and the Showgirl, 1957) est paradoxalement une bluette, exactement le genre de film dont on aurait pu supposer que l'actrice ne voulait plus, même si elle s'y montre exquise. Elle en ressort très affaiblie moralement et fait une longue pause dans le Connecticut d'autant que sa grossesse, déclarée extra-utérine, doit être interrompue au plus vite et lui cause une grave dépression nerveuse et est la proie de perte de mémoire, qu'elle soigne par un excès de barbituriques. Sa santé physique et mentale se dégrade. Elle est souvent hospitalisée - elle tente à deux reprises de se suicider en 1958 - et consulte des psychiatres et psychanalystes.
La Fox lui propose alors de tourner une fois de plus avec Billy Wilder pour la comédie Certains l'aiment chaud (Some Like it Hot, 1959). Marilyn se montre un peu réticente mais fini par accepter, encouragé par son mari, et parce que le film lui permet de retrouver Billy Wilder. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (3ème partie)Le tournage, en compagnie de Tony Curtis et Jack Lemmon, est tendu, Marilyn fait une fausse couche en décembre 1958, une fois le film achevé, son mariage avec Arthur Miller commence à battre de l'aile et la consécration de son talent déstabilise plus que jamais l'actrice : la jeune femme commence à exaspérer l'équipe par ses retards constants, ses difficultés à retenir ses textes, et provoque des dépassements de budget. A tel point que son partenaire, Tony Curtis, aurait déclaré, sur le ton de la plaisanterie: « Embrasser Marilyn, c'est comme embrasser Hitler. » Mais à l'écran, rien ne transparaît. D'un rôle initialement secondaire, Marilyn Monroe fait un nouveau triomphe dans ce qui est sans doute son interprétation la plus réussie : Sugar Kane est encore une de ces ravissantes blondes dont le cœur tendre ne cesse de battre la chamade, mais il lui vaut le Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie en 1960. Voici enfin venue la reconnaissance dont elle avait toujours rêvé, mais ce triomphe artistique et financier grille pourtant Marilyn aux yeux de la profession. Elle acquiert une mauvaise réputation auprès de certains metteurs en scène, celle d'une actrice sur laquelle on ne peut pas compter, avec laquelle il est difficile de travailler et par sa volonté même de devenir une grande comédienne, alors que le public ne voit en elle qu'un « symbole sexuel » épanoui, d'ailleurs plein de gentillesse, et l'acclame.
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#Posté le dimanche 12 août 2012 12:29

Modifié le vendredi 17 août 2012 07:40

Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)

Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)En 1960, elle est à l'affiche d'une nouvelle comédie, le charmant Le Milliardaire (Let's Make Love, George Cukor, 1960), d'une gaieté délirante, dont le tournage est marqué par la liaison de Marilyn et de son partenaire Yves Montand (mais contrairement à Joe Dimaggio et Arthur Miller, il refuse de quitter sa femme, Simone Signoret, tout juste auréolée d'un Oscar pour son rôle dans Les Chemins de la haute ville) qui sera utilisée comme campagne publicitaire pour le film qui sera un échec retentissant.  Arthur Miller écrit alors pour elle le scénario des Désaxés (The Misfits, 1961).
Le film se pose comme le cadeau d'un mari trop amoureux à sa femme trop fragile. Tout est taillé sur mesure, du rôle qu'il lui offre au choix des acteurs, le tout supervisé par John Huston, son réalisateur préféré, qui lui donna sa chance onze ans plus tôt, avec à ses côtés, Clark Gable, l'idole de son enfance, Montgomery Clift et Eli Wallach. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)La situation empire sur le tournage cauchemardesque du film. Ce scénario écrit pour elle ressemble à un cadeau de rupture : elle y est Roselyn, venue à Reno pour y divorcer. Ses partenaires sont au diapason de ce climat funèbre : Montgomery Clift s'autodétruit et Clark Gable, épuisé, mourra peu de temps après la fin du tournage. La chaleur qui règne à Réno fait monter la tension dans  le couple Monroe-Miller qui se brise,  Marilyn, qui se reconnaît trop dans ce scénario dramatique, est malade et fait une nouvelle fausse-couche. Elle reprend le tournage du film dans des conditions exténuantes. La fin du tournage signifiera également la fin de son mariage avec Miller. Il en sort pourtant un chef-d'œuvre parfait. Marilyn Monroe, de plus en plus dépendante de ses gourous et de ses conseillers, y est touchante, fragile, s'offrant au spectateur avec l'impudeur de l'innocence. Le film n'est donc guère une réussite pour elle, et si, de nos jours, les Misfits est un film culte, en 1961, il est perçu comme un bide parce que c'est un film trop inattendu, trop dramatique au yeux du public.
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)C'est à cette période que Marilyn Monroe, qui à de plus en plus de mal à faire face à la vie,  commence à consulter tous les jours un psychiatre de Los Angeles, le Docteur Ralph Greenson, qu'elle a rencontré sur le tournage du Milliardaire, et malgré l'aide de celui qui devient son nouvel homme de confiance, Marilyn Monroe développe une forte addiction à l'alcool et aux médicaments. Il faut dire que suite à la mort de Clarck Gable, le 16 novembre 1960, elle en est jugée responsable par les médias, et le 20 janvier 1961, elle et Arthur Miller divorcent officiellement. Après une tentative de suicide avortée en février 1961, Marilyn est plus faible que jamais, et est volontairement internée durant trois semaines dans le département psychiatrique du Payne Whitney Hospital. Une expérience qu'elle décrira dans son autobiographie comme « un cauchemar » et qui réveille ses vieux démons et la peur qui l'a toujours hantée de finir comme sa mère. Son nouveau psychiatre, le Docteur Greenson, exerce de plus un plus une emprise sur sa vie privée et professionnelle, mais elle parait de nouveau en bonne santé (il faut dire que c'est une femme qui aime l'attention), malgré sa sixième opération d'ordre gynécologique (sur plusieurs années) le 29 juin qui la rendra définitivement stérile (ce qui était dur pour une femme qui désirait mettre au monde), et part se réfugier à Los Angeles et se rapproche de DiMaggio et de Marlon Brando (avec qui on lui prête à nouveau une liaison) et des membres de son fameux Rat pack. Mieux, elle a  l'honneur de recevoir le Golden Globe de la meilleure actrice internationale à Los Angeles, de la part de la Presse Etrangère le 5 mars 1962, même si le fait qu'elle soit complètement ivre lorsqu'elle le reçoit, invite à se poser des questions (cette scène ne sera pas diffusée).
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)Elle doit encore un film, par contrat, à la 20th Century-Fox. La mort dans l'âme, elle accepte un scénario de comédie anodin, Something's Got to Give (Quelque chose va craquer), qui lui promet de renouer avec son image de blonde resplendissante, et elle doit y retrouver George Cukor, le grand directeur d'actrices, qui l'aime et l'estime, et avec qui elle se sent en sécurité. Le nouveau tournage sur lequel elle travaille à partir d'avril 1962 est au-dessus de ses forces et tourne vite au cauchemar. Elle apparaît radieuse sur le plateau, jouant avec des enfants qui auraient pu être les siens, mais elle est constamment en retard et elle oublie son texte. Mais de ces quelques jours de tournage, il reste certains plans magnifiques montrant une Marilyn mince et jeune, nue (pour la première fois dans un film), dans une piscine bleu turquoise. Le 19 mai, elle déserte le plateau, conviée à l'anniversaire du Président Kennedy au Madison Square Garden, où elle interprète la mémorable chanson Happy Birthday, Mister President. Sa prestation terriblement glamour alimente les rumeurs persistantes d'une liaison entre la comédienne et le Président, peut-être fondée, comme au sujet de son frère Robert, qui à l'époque où il la rencontre début 1962, retrouve une certaine joie de vivre. Ne serait-ce pas l'origine de ces rumeurs ? Mais cette fois-ci c'en est trop, Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)la Fox arrête le tournage le 1er juin pour la remplacer par Lee Remick, mais, Dean Martin, autre star du film, refuse tout remplacement de Marilyn Monroe et réclame à cette dernière des dommages et intérêts ainsi qu'à Dean Martin. Marilyn organise une campagne médiatique pour tenter de restaurer son image auprès du grand public rupture de contrat et juridique pour sa réintégration et la revalorisation de son salaire. Elle donnent alors de nombreuses interviews, fait une série de photos le 23 juin pour le magasine Vogue, ses dernières et, comme une provocation, en montant avec le magazine Life une couverture avec des photos prise pendant le tournage de Something's Got to Give, qui annonce en une : « Un bain nue que vous ne verrez jamais à l'écran ». Ces images font le tour du monde. La Fox annonce finalement le 1er août la reprise de son contrat avec la star et annonce la reprise du tournage de Something's Got to Give en septembre. Un remariage avec son deuxième époux, Joe DiMaggio, est également évoqué pour le 8 août. Tout semble aller pour le mieux. Marilyn parvient à conserver cette image extérieure de femme forte, bien qu'elle ne soit pas au plus haut de sa forme, et est bien décidé à mener une nouvelle vie, loin d'Hollywood.
 
Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)Pourtant, au petit matin du 5 août 1962, Marilyn est retrouvée morte, à l'âge de 36 ans, nue sur son lit, le téléphone à la main, dans sa nouvelle maison de Brentwood, victime d'une overdose de barbituriques. L'Amérique est sous le choc. En raison de ses diverse tentatives de suicide, le médecin légiste conclut à une overdose de barbituriques et à un « probable suicide », concluant rapidement ainsi que la jeune femme y est parvenue, mais il n'est pas clair, cependant, qu'elle ait eu vraiment pour but de se tuer. D'après Donald Spoto, l'auteur de Marilyn Monroe: The Biography (1993), elle aurait été victime d'une erreur médicale de son psychiatre, tout comme récemment Michael Jackson. Greeson aurait administré à l'actrice un lavement à l'hydrate de chloral - sensé l'aider à dormir - sans savoir qu'elle avait consommé au préalable du Nembutal. Marilyn Monroe, une star en quête de reconnaissance ! (4ème partie)Le mélange des deux substances se serait avéré fatal. Mais les incohérences de l'enquête laisseront libre cours aux spéculations : ce qui paraissait être un suicide fut peut-être, selon certains, un complot politique suscité par la dernière liaison de Marilyn Monroe, avec le président des États-Unis, John F. Kennedy, et orchestré, selon les versions, par la mafia ou le F.B.I., voire la C.I.A. Un des défenseurs les plus connus de cette théorie est Donald Wolfe, scénariste à Hollywood,  qui publie en 1998 The Assassination Of Marilyn Monroe (paru en 2000 en version française sous le titre Marilyne Monroe : Enquête sur un assassinat). Joe Dimaggio, le 8 août, organise une cérémonie funéraire dans un esprit de simplicité le plus total et fera fleurir sa tombe durant 20 ans.
 
Plus de 40 ans se sont écoulés depuis sa mort, et le mythe Marilyn Monroe est toujours bien vivant. L'actrice a fait la couverture de 137 magazines et l'objet de 49 biographies. Marilyn est la muse de plusieurs chansons telles Candle in the Wind, Goodbye Yellow Brick Road d'Elton John et Vogue de Madonna. Son image est encore largement utilisée sur les couvertures de magazines, dans les publicités ou au cinéma, comme dans Pulp Fiction, L.A. Confidential ou encore la série Les Simpson, où on peut apercevoir la scène du métro de Sept ans de réflexion. En 2006, Nicole Kidman prête sa voix au personnage de Norma Jean du dessin animé Happy Feet. Et plusieurs téléfilms ont retracé sa vie, avec des comédiennes comme Ashley Judd ou Poppy Montgomery. Elle a récemment été incarnée par Charlotte Sullivan dans la mini-série Les Kennedy et Michelle Williams dans My Week with Marilyn. Les chansons qu'elle a enregistrées pour ses films restent légendaires à tout jamais, comme I wanna be loved by you, et son fameux 'poupou pidou' ! Il est intéressant de constater que, même en Europe, où les mœurs et les goûts évoluent plus vite qu'aux États-Unis, les reprises de ses films (après quelques années de " purgatoire ") obtiennent un succès constant, où la nostalgie entre pour fort peu de chose.
De plus, l'actrice qui n'a tourné qu'une poignée de films sert toujours de modèle aux stars du cinéma, de la musique et de la mode d'aujourd'hui. Le récent biopic My Week With My Marilyn, le style de Scarlett Johansson, les tatouages de Megan Fox, les poses de Lindsay Lohan dans Playboy, imitant les photos de nus scandaleuses de Marilyn publiées en 1953, l'influence de la blonde est partout, dans la conception de la féminité, au cinéma, dans la mode. De Madonna à Lady Gaga en passant par Anna Nicole Smith, Christina Aguilera et Scarlett Johansson, aucune ne résiste à s'inspirer de son image pourtant inimitable.
De ce fait, selon le magazine Forbes, en 2008, Marilyn Monroe est au rang d'icône féminine la plus lucrative au monde avec 9 millions de dollars générés depuis 45 ans. En 1964, cette même icône fait l'objet du plus célèbre tableau pop-art réalisé par Andy Warhol, qui demeure l'œuvre la plus reproduite à ce jour. On peut donc comprendre pourquoi en 1999, l'American Film Institute l'a distinguée comme la sixième plus grande actrice américaine de tous les temps dans le classement AFI's 100 Years... 100 Stars. En effet, on peut, ainsi constater que la question de savoir qui était vraiment Marilyn Monroe - une femme manipulatrice ou manipulée - intrigue bien sûr plus que jamais les puritains fascinés par le sexe que sont les Américains. « Elle adorerait voir l'attention qu'on lui porte aujourd'hui, affirme l'auteur Lois Banner, la plus grande idiote blonde du XXe siècle a berné tout le monde! »
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#Posté le dimanche 12 août 2012 12:41

Modifié le vendredi 17 août 2012 07:40

Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de fées

Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féesNée au lendemain du jeudi noir annonçant la Grande Dépression américaine, le 12 novembre 1929 à Philadelphie, Grace Patricia Kelly est la troisième d'une famille de quatre enfants. Issue d'une famille aisée où les activités sportives prédominent puisque son père, John B. Kelly, est un ancien athlète olympique d'aviron, trois fois champions olympiques en 1920 et 1924. Ayant fait fortune dans la construction, il put offrir à ses enfants une bonne éducation : son fils, John B. Kelly Jr. sera maire de Philadelphie en 1967, et Grace est éduquée au couvent des dames de l'Assomption de Philadelphie et débute au théâtre à dix ans. Il faut dire que son oncle, metteur en scène et scénariste de théâtre, George Kelly eut le prix Pullitzer en 1926 pour sa pièce , Craig's Wife. Après avoir obtenu son diplôme en 1947, elle se rend à New York dans l'espoir de devenir comédienne - son rêve d'enfant - malgré l'opposition de sa famille et intègre l'American Academy of Dramatic Art. Elle pose en tant que modèle pour Coca-Cola et Colgate afin de payer ses cours d'art dramatique et devint mannequin de mode. Après avoir refusé un contrat de Hollywood, de peur d'être catalogué comme une starlette, elle effectue ses débuts à Broadway en 1949 dans une reprise d'August Strindberg, Le Père, apparaît à la TV dans des publicités luxueuses, dans sa première série télévisée, Bethel Merriday, en 1950, et participe également à de nombreuses émissions de télévision avant d'accepter cette fois une nouvelle proposition d'Hollywood.
 Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de fées
En 1950, elle obtient un petit rôle dans son premier long métrage, Quatorze Heures (Henry Hathaway, 1951), qui lui ouvre les portes d'une production autrement plus importante, le western de Fred Zinnemann, Le train sifflera trois fois, où elle donne la réplique au comédien Gary Cooper, incarnant une jeune mariée sans ambiguïté, remise paradoxalement sur le droit chemin par la « pécheresse » Kathy Jurado, type de femme auquel semblait aller pourtant la sympathie du réalisateur. Grace Kelly se tire fort bien de cet exercice somme toute ingrat et est révélé à la critique et au public. Curieusement, cependant, elle n'a pas bénéficié du succès du film, et aucune offre d'autres étaient immédiatement disponible. Elle a accepté un test à l'écran pour un rôle dans Taxi! , mais a été rejetée en faveur de Constance Smith.
Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féesElle s'affirme finalement avec le film Mogambo (John Ford, 1953) – remake de La Belle de Saigon tourné dans les années 1930 –, dans lequel elle donne la réplique à Ava Gardner et Clark Gable, où se retrouve dans la même position inconfortable que le film précédent, représentant la dignité face à la première resplendissante qui assume sans fausse honte son personnage de « viveuse ». Le résultat en est un contrat de sept ans avec la Metro Goldwyn Mayer, et une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle féminin. Mais elle paraît alors vouée aux films d'aventures où sa distinction déphasée semble offrir à la fois un piquant et une caution : l'Émeraude tragique (Green Fire, A. Marton, 1954), avec Stewart Granger ; les Ponts de Toko-Ri (M. Robson, 1955), où elle interprète le rôle de l'épouse de William Holden dans la lignée de comédiennes telles que Deborah Kerr ou Joan Fontaine. Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féesCependant, c'est à la suite de ce tournage que Alfred Hitchcock la remarque et devient l'interprète principale de Le Crime était presque parfait, où sa passivité n'est que feinte et où elle s'affranchit, non sans perversion, de son rôle de victime, puis Fenêtre sur cour, tous deux en 1954,  plus conforme en apparence à son image de mannequin vedette : le ballet de la séduction dans lequel elle entraîne James Stewart, à son tour passif, est assez réjouissant et elle s'y révèle digne des grandes vedettes féminines de la comédie. Elle récompensée en 1955 par l'Oscar de la Meilleure actrice pour Une fille de la province (E. G. Seaton), un film plutôt oublié aujourd'hui, où elle a pour partenaire Bing Crosby, mais plus pour sa beauté et le prestige commercial des films de Hitchcock que pour son rôle dans ce pesant mélodrame, où elle incarne la femme d'un alcoolique, rôle plutôt inattendu pour Bing Crosby ! Pendant le tournage de ce film, elle entame une relation amoureuse avec ce dernier. Elle a également une liaison avec le comte Oleg Cassini, le couturier de Jackie Kennedy qu'elle veut épouser, mais celui-ci étant plus âgé qu'elle et plusieurs fois divorcé, les parents de Grace s'opposent à cette union.
 
Elle retrouve Alfred Hitchcock en 1955 dans La Main au collet, comédie policière dont le tournage s'effectue sur la Côte d'Azur, Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féeset réussit même à être émouvante, sa beauté étant mieux mise en valeur, confirmant son image d'« élégance sexuelle », comme l'avait lui-même définie Hitchcock. Les trois films d'Hitchcock, dont les deux derniers comptent parmi les réussites les plus brillantes de cet auteur, ont alors fixé son véritable emploi, à base d'érotisme glacé, dissimulé par le bon ton et relevé d'une subtile touche d'humour. Pour cela, il a retouché l'image de marque de la jeune comédienne pour créer une de ces « blondes glacées » qu'il affectionne, et dont la sensualité ne demande qu'à s'affirmer, préfigurant des types de femmes telles que Eva Marie Saint, Tippi Hedren, voire Catherine Deneuve. Mais Grace Kelly ne reçut de récompense pour aucun de ces trois films et n'eut pas beaucoup l'occasion, par la suite, de jouer sur le registre de l'humour à la Hitchcock. Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féesInvitée d'honneur au festival de Cannes 1955, où elle vient présenter La Main au collet, elle rencontre le Prince Rainier III de Monaco le 6 mai 1955. Par le biais du père Tucker, un Irlandais de Philadelphie, confesseur du prince, Rainier est invité dans la famille Kelly pour les fêtes de Noël de fin d'année. C'est durant ce séjour que Grace et Rainier s'éprennent l'un de l'autre et annoncent leurs fiançailles le 6 janvier 1956 au cours d'un bal de charité au Waldorf-Astoria.
Elle tourne la même année Le Cygne (Charles Vidor, 1956), contrainte par sa maison de production, la MGM), qui, en dépit d'une belle affiche (Alec Guinness, Louis Jourdan), ne rend pas hommage à ses dons pour la comédie, avant de participer à son dernier tournage, Haute Société (Charles Walters, 1956) – son dernier film –, honorable comédie musicale, aux côtés de Bing Crosby et Frank Sinatra - qui deviendra l'ami de la famille Grimaldi, et sera le parrain de Stéphanie de Monaco -, inférieur toutefois à Philadelphia Story, première version du même sujet, mais qui lui permet un retour exceptionnel à la comédie. Après cette comédie, elle accepte de à sa carrière cinématographique. La relation entre Grace et Rainier provoque de nombreuses rumeurs. La presse à sensation prétend que non seulement le prince aime les belles actrices (comme la Française Gisèle Pascal avant Grace), mais qu'il s'assure en plus de leur fertilité pour assurer un héritier à la principauté.
 
Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féesLe 18 avril 1956, à 27 ans, Grace Patricia Kelly épouse le Prince Rainier Grimaldi III dans la cathédrale de Monaco sous le regard de 30 millions de téléspectateurs à travers le monde. En tant que princesse consort de Monaco, elle devient Son Altesse sérénissime la princesse Grace de Monaco, plus familèrement appelée Princesse Grace ou Grace de Monaco. Ce « conte de fées » qui satisfait à la fois la jet society et les midinettes du monde entier (ignorantes des origines de Grace Kelly) a fait oublier les réelles qualités de l'actrice, que seul, à vrai dire, Hitchcock sut exploiter. Elle donnera naissance à Caroline le 23 janvier 1957, à Albert le 14 mars 1958, puis à Stéphanie le 1er février 1965, et se consacre dorénavant aux obligations de son rang ainsi qu'à la Principauté, œuvrant dans de nombreuses associations à vocations sociales, en créant en 1963 l'Association Mondiale des Amis de l'Enfance puis en 1964 la Fondation Princesse Grace de Monaco, œuvre internationale de bienfaisance. Elle est présidente de la Croix-Rouge monégasque jusqu'à sa mort. La princesse est, cependant, apparue en 1962 comme « hôtesse » dans un spectacle TV consacré à Monaco, et bien qu'il ait été annoncé qu'elle allait retourner à Hollywood pour jouer dans le film Marnie, rôle que Hitchcock lui destinait à l'origine, tous les bruits concernant son éventuel retour à l'écran furent ensuite démentis. Grace Kelly, de l'image de la blonde glacée au conte de féesEt elle ne tourna plus jamais ni n'agit en ce sens malgré le fait qu'Hollywood continue à lui proposer des rôles pour retourner dans différents films, ce que les Monégasques et le prince Rainier refusent. Nostalgique de son art, elle s'est tournée dans la lecture de poésies, le collage de fleurs séchées et joue parfaitement son rôle de mère de famille et de première dame. Son dévouement est récompensé par la médaille de Cérès en 1977 décernée par les Nations Unies. Elle décède après avoir subi un accident vasculaire cérébral des suites d'un accident de voiture le 14 septembre 1982, sur la route de la Turbie, qui avait servi de décor au film La Main au collet. La princesse Stéphanie qui l'accompagnait, eut seulement des blessures légères. Le 18 septembre, la princesse Grace est enterrée dans la cathédrale Saint-Nicolas à Monte Carlo (Monaco) dans la chapelle des princes souverains.
 
Elle est entrée dans l'histoire du cinéma comme l'une de ses plus grandes actrices, ayant marqué la production des années 1950 en incarnant modèle de beauté parfaite avec le blond cendré de ses cheveux et les traits fins de son visage, type de blonde vertueuse – à l'opposé du personnage narcissique de Marilyn Monroe à ses débuts – qu'elle a su dépasser avec une habileté plus « diabolique » qu'il n'y paraît. En 1999, l'American Film Institute la classe treizième plus grande actrice de tous les temps.
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#Posté le vendredi 21 septembre 2012 05:57

Modifié le vendredi 05 octobre 2012 13:21

Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !

Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !Sharon Marie Tate est née le 24 janvier 1943 à 05 h 43 à Dallas. Elle est l'ainée des trois filles du colonel Paul Tate et de son épouse Doris. Elevée dans un milieu protégé, au sein d'une famille qui déménage fréquemment au gré des mutations d'un père colonel dans l'Armée américaine, Sharon Tate est remarquée très jeune pour sa beauté exceptionnelle. Elle gagne d'ailleurs de nombreux concours de beauté dès l'âge de six mois aux Etats-Unis et en Europe.
Cependant, elle est d'une grande timidité et manque de confiance en elle. Plus tard, Sharon déclarera combien il lui a été difficile de garder des amis, les gens prenant souvent sa timidité pour de la distance jusqu'à ce qu'ils la connaissent mieux. En 1960, son père, colonel dans l'armée américaine, est affecté en Italie où sa famille le suit. Sharon termine ainsi ses études secondaires au lycée américain de Vicenza.
Et, malgré sa timidité, elle a l'opportunité de faire une figuration en 1961 dans le péplum de Richard Fleischer tourné dans les arènes de Vérone, Barabbas avec Anthony Quinn dans le rôle-titre. Après sa scolarité en Italie, elle rentre aux Etats-Unis avec l'espoir de faire carrière dans le cinéma et réussit non sans mal à convaincre ses parents de la laisser partir pour Hollywood. Et elle pourra compter sur ces derniers. En effet, c'est en faisant de l'auto-stop à Hollywood qu'elle décroche un contrat pour jouer de la comédie et ce sont ses parents qui signent pour elle son premier contrat car elle n'a pas encore vingt et un ans, l'âge de la majorité à l'époque. Mais elle mettra un certain temps à démarrer sa carrière.
 
Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !En effet, c'est d'abord à la télévision qu'elle débute (émission de Pat Boone en 1961), puis elle commence par figurer dans des magazines et des publicités, avant d'être castée pour une série télévisée, The Beverly Hillbillies, produite par CBS, qui lui apporte une première visibilité et de faire de la figuration dans Aventures de jeunesse (1962) de Martin Ritt, une biographie sur Ernest Hemingway à ses débuts avec Paul Newman, Susan Strasberg et Richard Beymer ; puis dans deux films de Arthur Hiller où James Garner à la vedette: Lits séparés (1963) et Les jeux de l'amour et de la guerre (1964) avec Julia Andrews.
Mais c'est sa rencontre, en 1964, avec Jay Sebrig, coiffeur de stars à Hollywood (Spartacus) et, qui accélère sa carrière et avec qui elle entame une liaison. En 1965, Sharon commence à avoir des rôles plus consistants ; elle tourne sous la direction de Vincente Minnelli pour Le chevalier des sables avec Richard Burton et Elizabeth Taylor, puis sous celle de Jack Lee Thompson pour Le mystère des treize avec David Niven.
Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !Elle passe entre les mains d'un producteur influent, Martin Ransohoff, et débute concrètement sa carrière au cinéma en 1967, dans Eye of the devil (L' Oeil du Malin, Jack Lee Thomson), tourné en France en 1966, avec Deborah Kerr et David Niven,  puis est à l'affiche de Comment réussir en amour sans se fatiguer de Alexander Mackendrick avec Tony Curtis et Claudia Cardinale, et de La vallée des poupées de Mark Robson, avec Susan Hayward, qui est tiré du roman de Jacqueline Susann lequel a battu tous les records de ventes en librairie, et constitue l'un de ses rôles les plus mémorables, pour lequel elle est « nominée » au Golden Globe Award.
Mais c'est Le Bal des vampires (Roman Polanski, 1967) qui la révèle. Pour cette parodie de films d'épouvante bien nommé, Ransohoff propose Sharon Tate pour le rôle principal. Pourtant, le réalisateur, alors cinéaste de la nouvelle vague polonaise, ne voulait pas l'engager. Cette belle jeune femme ne semblait pas convenir au personnage de Sarah Shagal, fille d'un aubergiste juif d'Europe centrale et le réalisateur lui préfère Jill St John. Sous la pression du producteur, il va néanmoins céder. Après quelques essais, coiffée d'une perruque rousse, elle décroche le rôle. Les relations d'abord des plus froides, entre le petit réalisateur brun et affairé Roman Polanski et la blonde et sculpturale Sharon Tate de dix ans sa cadette, vont par la suite se transformer en une belle romance.
Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !Rompant ses fiançailles avec Jay Sebrig, elle épouse le réalisateur en janvier 1968 dans le Swinging London et grâce à cela, elle devient vite la coqueluche d'Hollywood en épousant le réalisateur en vogue du moment, Roman Polanski. En attendant le film est un succès.
La plastique de Sharon est également mise à l'honneur en 1967 avec la proclamation de « L'année Sharon Tate » par le magazine Play Boy. Elle tolère les incartades de son époux et forme un couple solide, glamour avec lui, qui navigue, au gré des fêtes, entre le Flower Power californien et le Swinging London tandis que la presse people jase sur les orgies et l'abus de drogues lors de leurs séjours à l'hôtel Chateau Marmont. Et Sharon poursuit aussi sa carrière, tournant encore deux films dont Matt Helm règle ses comptes (1968) avec Dean Martin et dans 12+1 (Nicolas Gessner, 1969).
 
Le couple s'installe à Los Angeles où Roman tourne les scènes intérieures de son premier film hollywoodien : Rosemary's Baby (la production ayant préféré à Sharon, Mia Farrow, elle ne fait qu'une apparition dans le film). Après avoir appris que Sharon Tate était enceinte de son premier enfant, le couple cherchent une maison plus grande et achètent au 10050 Cielo Drive de Benedict Canyon sur les hauteurs de Beverly Hills, une maison rebaptisée « Love House » et ayant appartenu à Terry Melcher, le fils de Doris Day.
Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !Le couple passe toutefois l'essentiel de l'année 1969 en Europe, et peu avant de retourner aux Etats-Unis pour accoucher de leur fils Paul Richard Polanski, c'est Sharon Tate qui conseille à son époux de lire Tess of the d'Urbervilles: A Pure Woman Faithfully Presented Tess d'Urberville de Thomas Hardy (1891), car elle y voit une bonne histoire qu'il pourrait adapter au cinéma. Roman Polanski réalisera Tess (1979) avec Nastassja Kinski, Leigh Lawson et Peter Firth. Le film débute avec sa dédicace à sa défunte épouse, " To Sharon ".
Roman Polanski reste en Grande-Bretagne où il prépare un film et met la dernière touche à sa prochaine production « Le bébé de Rosemary » avec Mia Farrow et John Cassavetes. Sharon Tate vient à peine d'emménager à Cielo Drive et il est prévu qu'il la rejoigne la semaine suivante.  Le 8 août 1969, Sharon, enceinte de enceinte de 8 mois et demi, reçoit de trois de ses amis dans sa nouvelle maison : Abigail Folger et Wojciech Frykowski, tous deux vivaient dans la maison en l'absence du couple Polanski, ainsi que son ancien fiancé, Jay Sebring. Steven Parent, un jeune homme de 18 ans est aussi dans la propriété. Il rend visite au gardien. Il sera le premier assassiné dans la nuit du 8 et 9 août, alors qu'il quitte la propriété au volant de sa voiture par Susan Atkins, Patricia Krenwinkel et Charles « Tex » Watson, trois membres d'une communauté hippie dirigée par Charles Manson, appelée « la Famille ». Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !Sharon Tate et ses invités subiront le même sort, frappés et poignardés de plusieurs coup de couteaux. Alors qu'elle supplie d'épargner l'enfant qu'elle porte. « Je me fous de vous. Je me fous de votre bébé », réplique Atkins. Avant de partir ils écrivent « Pig » (cochon) sur la porte de la d'entrée de la propriété avec le sang des victimes.
En une nuit, le peace and love cède la place à la peur. Ces meurtres symboliseront la fin de l'innocence pour le mouvement hippie. La paranoïa s'abat alors sur la Californie. Le temps de l'insouciance est terminé. La famille Tate et Roman Polanski sont profondément choqués. Le monde découvre avec horreur ces crimes barbares.
 
L'enquête piétine et certains tabloïds lient dans un premier temps les meurtres à une affaire de drogue ou à de prétendues soirées sataniques chez les Polanski.  D'autres disent que c'est Polanski qui a commandité le massacre. Celui-ci, un moment soupçonné, décide de mener son enquête et promet une forte rançon à quiconque permettra d'interpeler les assassins qui seront finalement arrêtés par hasard, et ce n'est qu'après leur arrestation, ces derniers ayant entre temps continué leur équipée meurtrière (meurtre auparavant du musicien Gary Hinman, le lendemain des meurtres de Cielo Drive, d'un riche couple de Los Feliz, Leno et Rosemary Labianca, chez eux, et quelques semaines plus tard, de Donald Shea, qui travaillait dans le ranch où vit la famille Manson) que la vérité se fait jour.
Sharon Tate, une carrière brisée trop tôt !Au moment des meurtres, Charles « Tex » Watson dira à l'une des victimes, Wojciech Frykowski, qui lui demandait qui il était et ce qu'il voulait, « Je suis le diable, et je suis ici pour faire son travail », laissant certains journalistes supputer que c'est Polanski qui était initialement visé par la secte en raison de son film d'inspiration « sataniste », Rosemary's Baby. Charles Manson (en tant qu'instigateur) et ses exécutants sont condamnés à mort en 1971. Ils ne furent pas été exécutés car en 1972 la Cour suprême déclara la peine de mort inconstitutionnelle (puis changea d'avis en 1976).
Doris Tate, la mère de Sharon, demanda et obtint une modification de la législation pénale de l'État de Californie sur le régime des libérations conditionnelles (1982). Depuis l'adoption de cette mesure, les victimes d'un acte criminel sont appelées à témoigner lors de l'examen d'une demande de remise en liberté du coupable. La plupart des États américains ont adopté cette disposition. Après sa mort en 1992, Debra et Patti Tate (décédée en juin 2000), les deux filles survivantes de Doris Tate, continuent ce combat contre la « famille Manson ». Ainsi est née la Doris Tate Crime Victims Foundation. " Définir nos valeurs c'est notre devoir ", résume Debra Ann Tate. Un combat qui porte ses fruits puisque le 11 avril 2012, la douzième demande de remise en liberté conditionnelle de Charles Manson a été rejetée par les autorités pénitentiaires américaines.
Tags : Histoire du cinéma
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#Posté le samedi 06 octobre 2012 13:25

Modifié le dimanche 07 octobre 2012 03:24

Un très chaleureux bienvenue, Almaric !

J'écris cet article afin de te souhaiter un très chaleureux bienvenue parmi nous, Almaric ! Je suis ravi de t'accueillir parmi nous, toi qui viens d'un pays chaleureux réchauffer de ta présence tes deux parents, Mickaél et Erdogan. Bien sur, je ne suis pas venue les mains vides mais avec un cadeau de bienvenue qui te plairas ainsi qu'à tes parents.
 
C'est une illustration que l'on trouve sur le site japonais Pixiv inspiré par le manga satyrique, Axis Power Hetalia, qui se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ici, elle va plus loin dans le temps, puisqu'il représente le père des États-Unis, le Royaume-Uni, qui existe depuis l'Acte d'Union de 1701, avec son fils, les États-Unis, devenu indépendant en 1783.
 
Un très chaleureux bienvenue, Almaric !
 
J'aime beaucoup cette illustration, vu que les États-Unis se précipitent vers son père aimant, le Royaume-Uni qui lui a offert un nouveau cadeau, un lapin en peluche. Celui-ci est prêt à l'accueillir sur ses genoux puis entre ses bras. Une illustration magnifique pleine d'affection paternelle et filiale qui montre les relations cordiale entre les deux pays jusqu'à la fin de la Guerre de Sept Ans (1763, traité de Paris). Mais les États comme les enfants grandissent et cherchent à se libérer de la tutelle de leur Maison Mère une fois devenus adultes comme ce fut le cas pour les États-Unis.
 
Un très chaleureux bienvenue, Almaric !Ce qui va me permettre d'aborder de façon originale de l'histoire des États-Unis, à travers la relation parent-enfant si particulière entre ces derniers et la Grande-Bretagne. Avant leur indépendance, ce n'était que les 13 colonies américaines, de peuplement britannique (anglais, écossais, irlandais), fuyant parfois les persécutions religieuses, qui se développèrent dans le Nord de l'Amérique avec le Canada entre le début du XVIIe siècle (Virginie, 1607 ; débarquement du Mayflower, 1620, et fondation de Plymouth, 1621, achat de New York aux Néerlandais, 1664, Pennsylvanie, 1681) et le XVIIIe siècle, en concurrence avec la France au Canada et au Mississipi (Louisiane, qui sera vendue en 1803), et la résistance des Amérindiens (guerre de Pontiac, 1763). L'illustration montre ainsi l'heureux temps où le Royaume-Uni essayait de développer les colonies américaines, celui que l'on pourrait qualifier de l'enfance et marquer peut-être par une jalousie avec l'autre enfant chéri du royaume, le Canada. Du moins jusqu'à la Guerre de Sept Ans (1756-1763), dont le coût greva le budget britannique et fut une des conséquences avec la mise en place de monopole commerciaux de la guerre d'Indépendance Américaine (1775-1783), qui marque le temps de l'adolescence où l'enfant américain cherche son autonomie face à son père et son autre frère, le Canada. L'indépendance ne fut obtenue qu'avec l'aide de la France suite à la bataille de Yorktown (1781) et au Traité de Versailles (1783).
Un très chaleureux bienvenue, Almaric !Une deuxième guerre contre son père, la guerre anglo-américaine (1812-1815), qui permit à ce dernier de préserver le Canada, continua à affirmer ce jeune adulte en devenir et ne fit qu'accroître la rancune envers son frère qu'il tenta d'annexer, donc une adolescence des plus difficiles pour ce dernier. C'est pourquoi, il pratiqua à partir de 1823 avec la doctrine Monroe une politique isolationniste et d'interventionnisme dans les États de l'Amérique latine qui, comme les États-Unis se rebellèrent contre leur père, l'Espagne. Et aussi pris une ligne totalement opposé à celle de son père en maintenant l'esclavage dans le Sud, le coton devenant le principal produit d'exportation américain à partir du XIXe siècle et permettant le développement industriel du Nord avec le textile en Nouvelle-Angleterre. Alors que le Royaume-Uni abolissait la traite puis l'esclavage en 1787 et 1814 (congrès de Vienne), suivi par la France en 1848. L'adolescence est bien l'âge bête même s'il fut partagé sur la question avec la naissance d'un mouvement anti-esclavagiste au Nord. Un très chaleureux bienvenue, Almaric !L'extension vers l'Ouest, abandonné par son paternel (abandon britannique de l'Oregon en 1848 encore pour conforter la frontière de son frère, de quoi amener encore plus de frustration), et de l'esclavage vers le Sud-Ouest, provoquèrent un conflit avec le Mexique (Fort Alamo, 1836 ; guerre américano-méxicaine, 1846-1848) et la Guerre de Sécession (1860-1865) entre le Nord industriel et anti-esclavagiste et le Sud agricole et esclavagiste, et provoqua des frictions avec le Royaume-Uni et la France, ayant besoin du coton du Sud pour leurs entreprises textiles, qui se prolongèrent avec la Guerre du Mexique (1862-1867). 
Les relations entre ses deux Pères (n'oublions pas que la France est à l'origine de la Louisiane) s'améliorèrent par la suite car leur fils qui atteint l'âge adulte à la suite de la guerre civile qui s'acheva en 1865, devenant rapidement une nouvelle puissance mondiale avec l'achèvement de la Un très chaleureux bienvenue, Almaric !Conquête de l'Ouest en 1890, marqué par les affrontements avec les Amérindiens et notamment la défaite du général Custer contre les Sioux et les Cheyennes à Little Big Horn (1876) et l'immigration venue de l'Europe (Irlandais après la Grande-Famine de 1845-1849, Allemands, Scandinaves, Italiens) et de l'Asie (Chinois, Japonais, Indiens). D'ailleurs, les États-Unis semblent peu rancuniers envers son père, qui lui a préféré son cadet, le Canada, devenu adulte plus tard, avec la création d'une Confédération en 1867 et aussi d'autres alliés comme son cousin éloigné, le Japon de l'ère Meiji à partir de 1868. Puisqu'il est intervenu pour le soutenir au cours des Un très chaleureux bienvenue, Almaric !deux conflits mondiaux (1914-1918 et 1939-1945) et que sans lui, il n'aurait jamais remporté ces derniers, n'arrivant pas à percer le front belgo-français en 1917-1918, et, étant seul contre l'Allemagne Nazie en 1940, suite à la défaite de la France.
En rivalité avec l'URSS pendant la Guerre Froide (1947-1991), les États-Unis, maintenant un adulte accompli, devint la première puissance économique et politique mondiale (elle impose son modèle économique et démocratique après guerre) avant de devenir après la fin de l'URSS (1991) le « gendarme du monde ». D'ailleurs, papa, qui est devenu l'un de ses principaux partenaires économiques, lui rendra la pareil en le soutenant lors du siège de Berlin (1948-1949), de la Guerre de Corée (1950-1953), la Guerre du Vietnam (1955-1975), les guerres du Golfe (1990-1991 ; 2003-2011) et celle d'Afghanistan (2001-2014). Un très chaleureux bienvenue, Almaric !Tout en faisant preuve encore d'infidélité paternelle en préférant les oncles des États-Unis, en 1973, en entrant dans la Communauté Economique Européenne devenu l'Union Européenne en 1992 (traité de Maastricht). Mais, celui-ci pourra compter après le Brexit (2016), sur son enfant, même s'il est devenu moins raisonnable récemment (Donald Trump élu président  en 2017). La crise de la quarantaine ?
 
Je suis sur que cette superbe illustration te plaira et je tiens encore à te souhaiter un très chaleureux bienvenue parmi nous, Almaric !
Tags : Cadeau, Histoire, Histoire du cinéma
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#Posté le mercredi 18 septembre 2019 16:05

Modifié le mercredi 18 septembre 2019 17:14

Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)

Ce Dimanche et ce Lundi nous avons fêté encore une fête de Pâques un peu particulière du fait d'un nouveau confinement qui ne dit pas son nom. Pour une fois nous pouvions assisté à la messe – bien que j'ai jugé plus prudent de la regarder à le télévision vu la foule qu'il y avait le Dimanche des Rameaux, et, pour la seconde fois, la bénédiction papale Urbi et Orbi (« à la ville de Rome et au monde ») n'a pas eu lieu à la place Saint-Pierre de Rome. Mais, une fois de plus, l'esprit joyeux de la fête est resté, marqué par les célèbres chasses aux œufs, amenés par le lapin de Pâques ou les cloches, mais cette fois-ci limité aux jardins et aux maisons, bien que ce Lundi de Pâques, nous n'ayons pas eu droit à la traditionnelle omelette de Pâques de Bessières, dans le Sud-Ouest de la France du fait du confinement.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Bien sur, le lapin de Pâques et les cloches ne vous ont pas oublié. Et ils ont placé dans votre jardin ou votre maison des œufs de Pâques qui contiennent des affiches promotionnelles de peplum biblique ou chrétien de la grande période du Peplum en Technicolor, Cinemascope et VistaVision, c'est-à-dire de 1949 à 1967. Ceux furent surtout produits par trois grands studios hollywoodiens, la 20th Century Fox, la Metro Goldwy Mayer et la Paramount, qui cherchait à concurrencer la télévision en offrant du grand spectacle en couleurs et sur écran géant, mais aussi du catéchisme pratique par l'image et une mise en valeur des vertus l'Amérique, Guerre Froide oblige. Exercice auquel excellera Cecil B. De Mille, qui a relancé le peplum avec Samson et Dalila (1949) et offert son chef-d'œuvre avec Les Dix Commandements (1956). J'espère qu'il vous donnerons envie de les découvrir pendant toute la période qui ira jusqu'à la Pentecôte.
 
D'abord, pour toutes et tous mes amie(s) virtuel(le)s, c'est une séquence du premier film en Cinémascope, La Tunique, réalisé par Henry Koster et produit par la 20th Century Fox, sorti en salles en 1953, avec dans les rôles titres Richard Burton (Marcellus Gallio), Jean Simmons (Diana), Victor Mature (Marcellus Gallio), Michael Rennie (Pierre), Donald C. Klune (Jésus de Nazareth), Betta St. John (Miriam), Richard Boone (Pilate), Ernest Thesiger (Tibère) et Jay Robinson (Caligula). Dans celle-ci, Diana, la pupille de Tibère et promise à Caligula, décide d'aider l'homme qu'elle aime, l'ancien tribun devenu chrétien, Marcellus Gallio, avec l'aide de l'apôtre Pierre, à sauver son ancien esclave et ami, Démétrius, de la mort en prison.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Ensuite, pour toutes celles et tous ceux qui ont animés mon blog par leur kifes et leurs commentaires, le Lapin de Pâques a également apporté des cadeaux plus particuliers. Le premier vous est aussi destiné.
 
Pour mon cher frère, Taigong788, c'est une des séquences de ton film préféré sur Jésus et le mien également, Le Roi des Rois, réalisé par Nicholas Ray et produit par la Metro Goldwyn Mayer, qui est sorti dans les salles en 1961, avec dans les rôles titres, Jeffrey Hunter (Jésus), Robert Ryan (Jean le Baptiste), Siobhan McKenna (Marie), Rip Torn (Judas), Ron Randell (Lucius), Hurd Hatfield (Ponce Pilate), Viveca Lidfors (Claudia), Frank Thring (Hérode Antipas), Rita Gam (Hérodiade), Birgid Balsen (Salomé), Guy Rolfe (Caïphe), Grégoire Aslan (Hérode), Harry Guardino (Barrabas) et Carmen Sevilla (Marie Madeleine). Probablement la meilleure mise en scène du Sermon sur la montagne au cinéma où Jésus, interprété par un excellent Jeffrey Hunter, est un rabbin tout en mouvement pour répondre aux questions de la foule. Á l'image des évangiles, où il est toujours en mouvement.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Pour mes chers, Lucinda-et-Lestat, c'est une séquence du film, David et Bethsabée, réalisé par Henry King et produit par la 20th Century Fox, sorti en 1951, avec dans les rôles titres, Grégory Peck (David), Susan Hayward (Bethsabée), Raymond Massey (Nathan), Kieron Moore (Urie le Hittite), Jayne Meadows (Mikal), James Robertson Justice (Abishai) et John Sutton (Ira). La population exige la lapidation de Bethsabée, vu que son union avec David a apporté le malheur sur le royaume d'Israël, mais, le roi la cache dans son palais, malgré les imprécations de Nathan. Mais, Dieu leur pardonnera finalement.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Pour ma chère, Athéna59, c'est une des séquences du film, Le Fils Prodigue, réalisé par Richard Thorpe et produit par la Metro Goldwyn Mayer, sorti en 1955, avec dans les rôles titres Lana Turner (Samarra), Edmond Purdom (Micah), Louis Calhern (Nareeb), Taina Elg (Elissa) et Neville Brand (Rakhine). Le film met très en valeur, la superbe actrice, Lana Turner, dont la carrière fut relancé, en une prêtresse d'Astarté, déesse de l'amour, de la ville de Damas, symbole de la femme fatale dont l'actrice s'était fait une spécialité. 
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Pour mes chers, Loups-06, ce ne sera pas un grand peplum, mais une des pages du très beau livre illustré pour enfants, P'tit Loup fête Pâques, scénarisé par Oriane Lallemand et illustré par Éléonore Thuillier.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Tel que vous pouvez le voir, Oriane Lallemand a écrit une sympathique petite histoire et facile à lire et très didactique pour apprendre aux enfants de 3 à 5 ans à chasser les œufs de Pâques dans leur jardin. En effet, aujourd hui, P'tit Loup part à la chasse aux œufs de Pâques ! Et un lapin en chocolat parci, une cocotte par-là... Hop, dans le petit panier de P'tit Loup ! Et tout cela avec le très beau graphisme d'Hélène Thuillier qui rend l'histoire fluide et entraînante.
 
 
Pour mes chers, anges-noirs666, c'est une des séquences du film, Les Dix Commandements, réalisé par Cecil Blount DeMille et produit par la Paramount, sorti en  1956, avec dans les rôles titres, Charlton Heston (Moïse), Yul Brynner (Ramsès II), Anne Baxter (Néfertari), Edward G. Robinson (Dathan), Yvonne de Carlo (Séphora), Debra Paget (Lilia), John Derek (Josué), Cédric Hardwicke (Séthi Ier), Nina Foch (Bithia), Vincent Price (Baka) John Carradine (Aaron) et Olive Deering (Myriam). C'est la séquence la plus célèbre du film, un vrai moment d'anthologie du à la grande inventivité de Cecil B. De Mille, la division de la Mer Rouge en deux par Moïse pour permettre aux Hébreux poursuivi par l'armée de Ramsès de passer à pied sec.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Pour mes chers, les-babies-anges-noirs, c'est une des séquences du film animé, Le Prince d'Égypte, réalisé par Brenda Chapman, Steve Hickner, Simon Wells, et produit par Dreamworks animations, sorti en 1993, avec pour doubleurs principaux, Val Kilmer (Moïse/Dieu), Ralph Fiennes (Ramsès II), Michelle Pfeiffer (Tsipora), Sandra Bullock (Myriam), Jeff Goldblum (Aaaron), Danny Glover (Jethro), Patrick Stewart (Séthi Ier) et Helen Mirren (la reine Mouttouya). Moïse y remet les Tables de la Loi, où figurent les Dix commandements, au peuple Hébreu, signant ainsi l'alliance entre Dieu et le peuple qu'il a choisi et libéré de l'oppression en Égypte.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (1)
 
Pour les autres œufs de Pâques, ils se trouvent ici :
 
- ceux de les-amis-des-nours, Jema-Lou, Naruto-Jaime, Saeba-Ryo33, Journal-of-Manga6666, Fender075, Jippy55 et Tristan-des-Mers, fanademangas014 ;
 
https://freyr1978.skyrock.com/3341162912-Des-Oeufs-de-Paques-dans-votre-jardin-2.html
 
- ceux de Satine1976, de Perfume-Jasmin, de Carl, de Thomas et Maéva, Angelina, Flora, Jessica ;
 
https://freyr1978.skyrock.com/3341163320-Des-oeufs-dans-votre-jardin-3.html
 
- ceux de Marie et Martial et de Germain et Mathis.
 
https://freyr1978.skyrock.com/3341163606-Des-Oeufs-de-Paques-dans-votre-jardin-4.html
 
Tags : Fête, Cadeau, Histoire du cinéma, Christianisme
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#Posté le mercredi 07 avril 2021 16:54

Modifié le jeudi 08 avril 2021 05:26

Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)

 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Pour mes chers, les-amis-des-nours, c'est encore une petite exception dans ma série de la grande période du peplum puisque des chocolats de Pâques très originaux au chocolat noir et au lait, intitulé Panda Coquin et Ourson câlin, qui étaient proposés à la vente en 2015 sur le site Pâtisseries parisiennes.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Une manière d'offrir des œufs de Pâques un peu différents et de quoi égayer une chasse, tel que l'indique le slogan de ces oursons et pandas : « Place aux oursons et aux pandas tout chocolat ! Confortablement installés sur leurs fauteuils chocolatés, ils sont à croquer ! »

Pour mon cher, Jema-Lou, c'est une des séquences du film en noir et blanc, L'Évangile selon saint Matthieu, réalisé par Pier Paolo Pasolini et produit par Alfredo Bini, avec dans les rôles titres Enrique Irazoqui (Jésus), Mario Socrate (Jean le Baptiste) et Margherita Caruso/Susanna Paoli (Marie). Jésus y prend la défense des enfants, représentants des petits et des marginaux, qui l'acclament lors de son entrée à Jérusalem, alors que les Pharisiens lui demandent de les interromprent. Ce que souligne Pasolini, c'est leur jalousie de la popularité de Jésus, représentant ces derniers face aux autorités juives qui refusent le changement qu'apporte Jésus par la force de son message qu'il considère révolutionnaire pour l'époque.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Pour mon cher, Naruto-Jaime, c'est une des photos promotionnelles du film Ben Hur, réalisé par William Wyler et produit par la Metro Goldwyn Mayer, sorti en 1959, avec dans les rôles titres Charlton Heston (Judah Ben Hur), Haya Harareet (Esther), Stephen Boyd (Messala), Jack Hawkins (Quintus Arrius), Hugh Griffith (le cheik Ildérim), Martha Scott (Miriam), Cathy O'Donnell (Tirzah), Sam Jaffe (Simonidès) et Claude Heather (Jésus). Elle met en avant le couple vedette du film, Charlton Heston, qui interprète le rôle Judah Ben Hur, et Haya Harareet, celui d'Esther, la fille de son intendant, Simonidès. Mais, pour vivre leur amour, ils devront vivre de nombreuses épreuves, composé de vengeance, de désespoir mais aussi d'espoir avec Jésus. Ce seront ses paroles libératrices sur la croix, délivrant Judah de la haine et sa mère, Miriam, et sa sœur, Tirzah, de la lèpre, qui permettront à notre couple de trouver enfin le bonheur.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Pour mon cher, Saeba-Ryo33, c'est une des séquences du film, Barabbas, réalisé par Richard Fleisher et produit par Dino de Laurentis et Columbia Pictures, sorti en 1961 avec dans les rôles titres, Anthony Quinn (Barabbas), Vittorio Gassman (Sahak), Silvana Mangano (Rachel), Jack Palance (Torvald), Arthur Kennedy (Ponce Pilate) et Ernest Borgnine (Lucius). Barabbas assiste à la mort de Jésus, contre lequel on l'a libéré alors qu'il est un criminel. Il est intrigué par lui et les événements qui secoue sa mort (tremblements de terre et éclipse), et en aura la culpabilité et les remords jusqu'à sa délivrance par la mort sur la croix, comme Jésus, lors de la Persécution de Néron en 64.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Pour ma chère, Journal-of-Mangas6666, c'est une des séquences du film Quo Vadis ?, réalisé par Melvin LeRoy et produit par la Metro Goldwyn Mayer, sorti en 1951, avec dans les rôles titres, Peter Ustinov (Néron), Robert Taylor (Marcus Vinicius), Deborah Kerr (Lygia), Leo Genn (Pétrone) et Buddy Baer (Ursus). Á la suite de l'incendie de Rome en 64, Néron livre les chrétiens aux Jeux du cirque, Marcus Vinicius, Lygie, qu'il n'a pas voulu abandonner bien qu'ils ne soient pas chrétien, et Ursus, le colosse qui la protège, se retrouvent en prison attendant d'être livré aux bêtes, où ils consolent leurs coreligionnaires. Grâce à Ursus et Marcus Vinicius tout finira bien et Néron chutera.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Pour mes chers, Fender075, Jippy55 et Tristan-des-Mers, c'est un des posters promotionnels du film Simon le pêcheur, réalisé par Frank Borzage et produit par R.V. Lee Productions et Centurion Films, sorti en 1959 avec dans les rôles titres Howard Keel (Simon-Pierre), Susan Kohner (la princesse Fara), John Saxon (le prince Voldi), Martha Hyer (Hérodias), Herbert Lom (Hérode Antipas) et Ray Stricklyn (Deran). C'est le fameux épisode évangélique de la pêche miraculeuse qui convaincra Simon Pierre de suivre Jésus, qui lui promet qu'il fera de lui un « pêcheur d'hommes ».
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
Pour ma chère, fanademangas014, c'est une des photos promotionnelles pour le film, Le Calice d'argent, réalisé par Victor Saville et produit par Victor Saville Productions et Warner Bros Pictures, sorti en 1954, avec dans les rôles titres Paul Newman (Basil), Virginia Mayo (Hélène), Pier Angeli (Deborah), Jack Palance (Simon le Magicien), Joseph Wiseman (Mijamin), Lorne Greene (Pierre) et Natalie Wood (Hélène enfant). C'est une photographie du couple vedette du film, Basil et Deborah, interprété par Paul Newman alors débutant, et Déborah, par Pier Angeli. Celui-ci aura fort à faire avec la concurrence de la compagne de Simon le Magicien, Hélène, ancienne maîtresse de Basile, interprété par la femme fatale, Virgine Mayo, alors une des rivales de Marylin Monroe.
 
Des Oeufs de Pâques dans votre jardin ! (2)
 
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (35.173.35.14) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le mercredi 07 avril 2021 17:18

Modifié le mercredi 07 avril 2021 17:52

Des oeufs dans votre jardin ! (3)


Des oeufs dans votre jardin ! (3)

Pour ma chère, Satine1976, c'est une des séquences de la suite de La Tunique d'Henry Koster, Les Gladiateurs, réalisé par Delmer Daves et toujours produit par le 20th Century Fox, sorti dans les salles en 1954, avec dans les rôles titres Victor Mature (Demetrius), Susan Hayward (Messaline), Michael Rennie (Pierre), Debra Paget (Lucia), Anne Bancroft (Paula), Jay Robinson (Caligula) et Barry Jones (Claude). Après avoir rencontré de nouveau Pierre, Démétrius, devenu gladiateur, retrouve la foi en retrouvant la Tunique de Jésus, que Messaline, l'épouse de Claude (devenue un temps sa maîtresse), lorsqu'elle guéri de son traumatisme, Lucia, la femme qu'il aime.
 
Des oeufs dans votre jardin ! (3)
 
Pour ma chère, Perfume-Jasmin, c'est une photo promotionnelle en noir et blanc pour le film La Tête du tyran, réalisé par Fernando Cerchio et produit par Vic Film (Milan)/Explorer Film (Rome)/Faro Film (Messine)/CFPC (Paris), sorti en 1959, avec dans les rôles titres, Massimo Girotti (Holopherne), Isabelle Corey (Judith), Renato Baldini (Arbar), Yvette Masson (Rispa), Gianni Rizzo (l'archonte assyrien Ozia), Camillo Pilotto (Belial), Riccardo Valle (Isaac), Leonardo Botta (Gabriel), Franco Balducci, Daniela Rocca (Naomi), Enzo Doria. Elle met en valeur la vedette du film, Isabelle Corey, qui joue le rôle de Judith, qui vit un amour impossible avec le général assyrien, Holopherne, qu'elle doit tuer si elle veut sauver la ville de Béthulie. Suite à son acte, elle décidera de s'isoler. Une réécriture du Livre de Judith dans un sens dramatique, alors que le récit biblique, tout sauf réaliste, est le symbole de la victoire du faible, une femme qui représente le peuple juif, contre le fort, symbole des royaumes païens.

Des oeufs dans votre jardin ! (3)

Pour mon cher, Carl, c'est une affiche de la Chasse à l'Œuf à Toul, qui a eu lieu à Toul le Samedi 24 mars 2018. Celle-ci a été organisé par l'Association Mosaïque et a eu lieu dans les jardins de l'hôtel de ville de 10 h à 16 h.
 
Des oeufs dans votre jardin ! (3)
 
L'association a fait une approche très différente pour cette 6e édition, tel que l'indique son titre La Chasse à l'œuf fait son cirque, et la présence d'un œuf de Pâques avec un nez de clown sur l'affiche. En effet, puisque l'association a pu compter sur la participation des artistes de l'école du cirque qui ont organisés des ateliers et des petits spectacles pour le public et les enfants (jonglerie, balles, diabolos et trampolines).
 
Pour mes chers, Thomas et Maéva, c'est une photographie promotionnelle pour le film Salomon et la Reine de Saba, réalisé par King Vidor et produit par Theme Pictures, sorti en 1959, avec dans les rôles titres Yul Brynner (Salomon), Gina Lollobrigida (la reine de Saba), George Sanders (Adonijah), Marisa Pavan (Abisag), John Crawford (Joab), Finlay Currie (David), Alejandro Rey (Sittar) et Harry Andrews (Baltor). Elle met en avant le couple vedette du film, Yul Brynner, qui interprète le rôle du roi Salomon, et Gina Lollobrigida, celui de la reine de Saba. Le film emprunte certains codes du film noir, étant très inspiré par le Samson et Dalila de Cecil B. DeMille (1949), avec une femme fatale qui vient perdre le héros. Mais tout s'arrangera à la fin. On est dans un film biblique tout de même.
 
Des oeufs dans votre jardin ! (3)
 
Pour ma chère, Angelina, c'est une des séquences du film, Salomé, réalisé par William Dieterle et produit par Columbia Pictures, sorti en 1953, avec dans les rôles titres Rita Hayworth (Salomé), Stewart Granger (Claudius), Charles Laughton (Hérode), Judith Anderson (Hérodiade) et Alan Badel (Jean-Baptiste). C'est la fameuse Danse des sept voiles, mais qu'ici Salomé n'interprète pas pour faire mourir Jean le Baptiste, mais pour le sauver. Bien entendu, elle ne réussira pas sa mission, trompée par sa mère, Hérodiade.
 
Des oeufs dans votre jardin ! (3)
 
Pour ma chère, Flora, c'est une photo promotionnelle tiré d'Esther et le Roi, réalisé par Raoul Walsh et Mario Bava et produit par la 20th Century Fox, sorti en 1960, avec dans les rôles titres Joan Collins (Esther), Richard Egan (Assuerus), Denis O'Dea (Mardochée) et Sergio Fantoni (Haman). Celle-ci met en valeur son actrice, Joan Collins, qui interprète Esther, la femme de l'empereur perse, Assuérus, qui sauva le peuple juif du vizir Haman. Cela s'explique parce que le livre d'Esther, dont elle est l'héroïne, est un livre, écrit par un juif persan, contre l'antijudaïsme, représenté par Haman.
 
Des oeufs dans votre jardin ! (3)

Pour ma chère, Jessica, c'est une photo promotionnelle pour L'Histoire de Ruth, réalisé par Henry Koster et produit par la 20th Century Fox, sorti en 1960, avec dans les rôles titres Elena Eden (Ruth), Stuart Whitman (Boaz), Peggy Wood (Noémi /Naomi), Viveca Lindfors (la prêtresse Eleilat), Tom Tryon (Mahlon) et Jeff Morrow (Tob). Celle-ci met en valeur son actrice principale, l'israélienne Elana Eden, qui interprète Ruth la moabite, la grand-mère de Jessé, le père du roi David, qui a eu le droit un livre dans la Bible, où l'auteur, par cet intelligent récit, s'oppose à l'interdiction des mariages mixtes entre les Juifs et les autres peuples, qui pouvaient mieux les intégrer que de les séparer des autres communautés de la terre d'Israël après le retour d'Exil. Les faits lui donneront raison.
 
Des oeufs dans votre jardin ! (3)
 
Tags : Fête, Cadeau, Histoire du cinéma, Christianisme
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#Posté le mercredi 07 avril 2021 17:44

Modifié le jeudi 08 avril 2021 05:25

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